Jean-Claude Marguerite

littérature et photographie

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Un livre-puzzle

“Un livre-puzzle qui brasse avec maestria et quelques clins d’œil l’Histoire et les mythes.” Le Magazine Littéraire à propos du roman Le Vaisseau ardent, de Jean-Claude Marguerite. Sa version numérique est à petit prix en octobre, pendant  #lemoisdelimaginaire Roman Coup de cœur du Point de l’année 2010. Finaliste 2011 du Grand prix de l’imaginaire, des  Prix Rosny aîné et Bob Morane. www.jcmarguerite.com

Mois de l’imaginaire

Le Vaisseau ardent (version numérique) à tout petit prix pendant le mois de l’imaginaire. Dans toutes les bonnes librairies en ligne et de Navarre.

Finaliste 2011 du Grand prix de l’imaginaire, du Prix Ronny aîné, des prix des Lecteurs de Notre Temps et Bob Morane, et roman Coup de cœur 2010 du Point.

De l’Égypte prépharaonique à l’Amérique contemporaine, en passant par l’âge d’or des Caraïbes et les glaces du Groenland, Le Vaisseau ardent nous embarque pour la plus grande chasse au trésor jamais contée. Mais quelle est la vraie nature du trésor ? disait Gilles Dumay, son éditeur.

Résumé et avis (nombreux) sur Le Vaisseau ardent

Un livre monde

Dans Booknode, l’avis de christophe-1364 sur Le Vaisseau ardent :
Un livre monde entre aventure initiatique, histoire de pirates, chasse au trésor et science fiction.
Il fait partie de mes trois livres de science fiction francophones préférés des deux dernières décennies avec
Le Déchronologue et La Horde du Contrevent et j’aurais du mal à les départager.

Horreur vs honneur

Conte de la plaine et des bois est à l’honneur à Bordeaux (une ville qui l’aime bien), puisqu’une édition particulière du roman (les épreuves avant correction) vient en prime d’une campagne Ulule pour la Librairie du Basilic.

J’ai découvert récemment que ce même titre est classé en Horreur et Épouvante sur le site Cultura.
Le Vaisseau ardent (édition Folio SF) est régulièrement casé en Fantastique et Horreur, alors que dans une librairie parisienne son édition originelle (la brique Denoël) figure simultanément dans le rayon Histoire (au grand contentement de l’Ivrogne). Dans une autre célèbre librairie du boulevard Saint-Germain, où le Denoël est resté plusieurs mois sur les tables, l’édition Folio n’a jamais figuré en rayons sous prétexte que c’était de la SF.

Violences faites aux femmes

En cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, trois photos extraites de ma série sur les affiches du métro parisien, Nous ne sommes pas.

Métro, Paris, 2003. Paupières closes, pourquoi ? Plaisir ou souffrance ? Ces gouttes, des larmes ? Et puis, NON à quoi, à qui ? Pourquoi?
Métro, Paris, 2007. La blessure provoquée par cette flèche en plein front s’élargit, se répand, éclabousse. Mais elle n’éteint ce regard, planté, lui, dans nos yeux.
Métro, Paris, 2019. Cisaillée. Découpée, fragmentée. Tête baissée. Bouche ouverte, sans regard. Courbée, oui, mais pas résignée.

Où suis-je né, dernière visite

Après un peu plus de quatre années à poursuivre une série comme Où suis-je né, désormais? il devrait arriver un moment où je me dise « Bon, ça y est. Cette fois, j’ ai vraiment traité le sujet. » Et, de fait, l’idée revient régulièrement depuis un an. Prendre mon appareil pour faire un nouveau tour du bourg en flânerie attentive (deux heures en prenant son temps) n’a rien de réellement motivant. Je le fais quand même, mais vite fait. Ai-je tort ?

En bon Normand, je répondrais oui et non. Il arrive qu’en me forçant, je trouve une lumière qui renouvelle le sujet. Cette fois, ça n’a pas été le cas. J’ai bien fait une telle sortie thématique (trente minutes maxi), mais je n’en ai rapporté rien de bon. En revanche, en allant au pain… Et, ensuite, en m’arrêtant au cimetière dix minutes avant de rentrer chez moi…

Pendant un mois, je me suis imposé à ne sortir qu’avec une optique « normale », sur un tout petit boîtier, un ensemble qui entre dans une grande poche. Depuis une semaine, j’ai monté un 35 mm sur un plein format (ça reste compact, mais c’est deux fois plus lourd et encombrant). Ce petit grand angle n’est pas mon objectif favori, mais il aiguise autrement le regard.

Ça fait longtemps que je tourne autour de cette signalétique, enfin le bon éclairage!
Mur du cimetière, là où j’ai arrêté la voiture. Combien de fois suis-je passé là sans remarquer cette perspective?
L’entrée du cimetière, côté parking (celui de l’usine voisine).

Replanter ou disparaître

Sécheresse, canicules, orages, incendies et inondations… En 1977, j’abordai les prémices des dérèglements climatiques dans “Sauver le bocage”, première étude consacrée à ce type de paysage dans ses implications agricoles, supervisée par le Muséum d’histoire naturelle de Paris.

Édité par le CRÉPAN (Comité Régional d’Étude pour la Protection et l’Aménagement de la Nature en Normandie), où il resterait quelques exemplaires, sinon on peut en obtenir copie à la BNF https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34710064k

Un réseau de haies s’apparente à une forêt linéaire, laquelle agit de deux façons sur le climat. D’abord en affaiblissant les vents au niveau des sols (ce ne sont pas des murs, mais des brise-vent, semi-perméables) et donc en évitant érosion et assèchement. Ensuite en facilitant la reconstitution des nappes phréatiques. Les pluies peuvent être violentes, les feuillages retiennent l’eau avant d’en imprégner lentement le sol. Puis, par temps sec, les arbres puisent dans cette réserve et la redistribuent (évaporation-transpiration). 

Ces deux facteurs contribuent à créer et maintenir un microclimat tempéré. Et, à l’échelle d’une région, ces microclimats se conjuguent et forment un climat plus vaste, plus ancré.

La condition pour atteindre cette efficacité, c’est la constitution d’un maillage fermé de haies. Elles peuvent enclore de grandes surfaces, tout s’étudie localement (vents, relief, environnement). L’argument de la perte de terrain, qui a conduit à l’arasement massif des haies, se voit désormais compensé par la perte croissante de rendement des Beauce artificielles.

Face au risque de stopper l’exploitation de terres agricoles, faute de rentabilité économique due aux dérèglements climatiques et aux pratiques agricoles dominantes, la question de replanter n’est plus anodine.

D’autant que les arbres absorbent nos excès de CO2

Les arbres tempèrent le climat en régulant le transfert de l’eau entre les nuages et les nappes phréatiques.

Derniers ciels

Dernières images du ciel par ma fenêtre, avant déménagement. Peut-être pas les «meilleures», mais assez représentatives de ces ciels que j’entrapercevais incidemment par le vasistas de mon bureau. Combien de fois je me suis élancé pour enregistrer une configuration capricieuse entre nuages, soleil couchant, lignes aériennes et vols d’oiseaux…
Robert Hainard disait que la chose la plus piégeante à dessiner, à égalité avec les escargots dont la lenteur estompe l’idée de mouvement, ce sont les nuages. On regarde, on dessine de mémoire, on relève les yeux pour découvrir que la disposition de toutes choses a changé.
Malgré ce précieux avertissement, je m’y suis laissé prendre plus d’une fois. 

En lien avec ce projet La tête dans les nuages (série photographique), qui m’a convaincu de reprendre la photo.

Sur la route, again

Je pensais avoir épuisé le sujet, mais j’ai tourné autour des éoliennes d’Argentan avec mon plus simple équipement. Un Sony 6000 sur lequel j’ai monté une optique entièrement manuelle et compacte (Pergear 35mm f1.6, l’équivalent d’une focale «normale»). J’avais tellement l’impression de me retrouver avec mon Leica M2 que j’ai cédé plusieurs fois au réflexe de réarmer pour avancer le film ! Quel bonheur.

Éolienne sur la route d’Argentan (juillet 2022)

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