Pour Maëlle Alan, Conte de la plaine et des bois “brosse avec une tendresse lucide et une délicatesse toute ciselée, parfois proche du poème en prose, la recherche d’un temps perdu, la nostalgie d’une innocence égarée.”
Les hommages sont nombreux, que ce soit aux livres qui bercent les imaginaires enfantins ou à ceux qui accompagnent les adultes contemplatifs (Bosco, Whitman, Thoreau et Rousseau ne sont pas loin). Tel Charles Foster Kane murmurant son dernier « rosebud », le vieil homme évoque ici sa vie : son premier deuil, ce chien perdu de façon violente (…)
Et de conclure dans le numéro 85 de la revue Bifrost (qui avait parlé du Vaisseau ardent dans son numéro 60), avant d’avertir que, « belle promenade douce-amère », ce roman « s’éloigne des genres habituellement chroniqués » :
Invitation à se perdre, et à se laisser porter par les sensations plutôt que par une histoire structurée, ce texte allégorique nous rappelle que la plus grande aventure reste la vie, dont le sens ne cesse de se défiler, même à l’heure où la nuit tombe.