littérature et photographie

Catégorie : Affiches (Page 1 of 22)

Violences faites aux femmes

En cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, trois photos extraites de ma série sur les affiches du métro parisien, Nous ne sommes pas.

Métro, Paris, 2003. Paupières closes, pourquoi ? Plaisir ou souffrance ? Ces gouttes, des larmes ? Et puis, NON à quoi, à qui ? Pourquoi?
Métro, Paris, 2007. La blessure provoquée par cette flèche en plein front s’élargit, se répand, éclabousse. Mais elle n’éteint ce regard, planté, lui, dans nos yeux.
Métro, Paris, 2019. Cisaillée. Découpée, fragmentée. Tête baissée. Bouche ouverte, sans regard. Courbée, oui, mais pas résignée.

Les élection présidentielles (s’affichent)

À l’occasion des élections présidentielles 2022, j’ai fureté du côté des affiches près de chez moi. Toujours avec l’idée que leurs altérations (ici, délibérées) révèlent un sens caché (parfois subtile, parfois vraiment pas) qui a échappé à l’intention des militants. Pour rappel, je n’interviens ni avant ni après la prise de vue (sauf pour passer l’image en noir et blanc), mais cette fois j’ai utilisé une optique à flou et décentrement, qui permet de valoriser une portion de l’image.

Affiches : la rébellion n’est pas morte

Mes rares fréquentations du métro parisien ne suffisent probablement pas à expliquer pas mon désintérêt pour ses affiches, et leurs énigmes. Preuve en est le plaisir ressenti d’être interpellé non pas par le regard d’une passante, mais par cet œil et ce demi-sourire qui ont survécu aux déchirures, et qui m’invitent à m’arrêter, à prendre du retard sur mon rendez-vous, à témoigner que malgré les apparences la rébellion n’est pas morte : la publicité se lézarde, ses stéréotypes bricolés s’évadent. Parisiens, vous n’êtes plus seul dans le métro !

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Femme

Un visage, une main abandonnée dans les cheveux, une posture – et des jambes… Mais tout ne se résume pas à cet inventaire, les déchirures content tout autre chose, et le contraste des bas rouges…

Fragilité

L’expression me touche – fragilité. L’autre versant, abstrait, qui suggère quelques fragments d’inachevés, accentue cette sensation. Ne pas savoir exactement pourquoi je prends telle photographie plutôt que telle autre me rassure. Tout ne passe pas par l’explicite.
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