littérature et photographie

Catégorie : Ciel

Diable!

Diable! Ibiza, octobre 2023

Suis-je atteint de paréidolie ? Ce diablotin qui scrute la trouée des nuées m’est apparu dans le ciel matinal d’Ibiza, où j’ai retrouvé mon bureau-terrasse de romancier qui s’aventure à traiter de la photographie, alors que je lis “Les Versets sataniques” de Salman Rushdie. Et, en y regardant bien, je perçois son écho spectral (en haut à gauche, comme s’il le surveillait [ce qui semble attester que je souffre de paréidolie]).

Derniers ciels

Dernières images du ciel par ma fenêtre, avant déménagement. Peut-être pas les «meilleures», mais assez représentatives de ces ciels que j’entrapercevais incidemment par le vasistas de mon bureau. Combien de fois je me suis élancé pour enregistrer une configuration capricieuse entre nuages, soleil couchant, lignes aériennes et vols d’oiseaux…
Robert Hainard disait que la chose la plus piégeante à dessiner, à égalité avec les escargots dont la lenteur estompe l’idée de mouvement, ce sont les nuages. On regarde, on dessine de mémoire, on relève les yeux pour découvrir que la disposition de toutes choses a changé.
Malgré ce précieux avertissement, je m’y suis laissé prendre plus d’une fois. 

En lien avec ce projet La tête dans les nuages (série photographique), qui m’a convaincu de reprendre la photo.

La tête dans les nuages (série photographique)

En quête d’émerveillement, j’ai la tête dans les nuages, au sens photographique du terme. Je ne sors plus sans emporter de quoi voler un coin de ciel bleu. Ainsi, en allant chercher du pain…

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Ce qui est remarquable, c’est l’évolution extrêmement rapide du ciel. Le temps de faire vingt mètres, la disposition n’est plus la même, ni la netteté des traces des réacteurs. Voici deux autres images, qui ont précédé de peu celle-ci : les croix évoluent, le petit nuage également.