Dans Booknode, l’avis de christophe-1364 sur Le Vaisseau ardent :
Un livre monde entre aventure initiatique, histoire de pirates, chasse au trésor et science fiction.
Il fait partie de mes trois livres de science fiction francophones préférés des deux dernières décennies avec Le Déchronologue et La Horde du Contrevent et j’aurais du mal à les départager.
Catégorie : Non classé
En cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, trois photos extraites de ma série sur les affiches du métro parisien, Nous ne sommes pas.



Après un peu plus de quatre années à poursuivre une série comme Où suis-je né, désormais? il devrait arriver un moment où je me dise « Bon, ça y est. Cette fois, j’ ai vraiment traité le sujet. » Et, de fait, l’idée revient régulièrement depuis un an. Prendre mon appareil pour faire un nouveau tour du bourg en flânerie attentive (deux heures en prenant son temps) n’a rien de réellement motivant. Je le fais quand même, mais vite fait. Ai-je tort ?
En bon Normand, je répondrais oui et non. Il arrive qu’en me forçant, je trouve une lumière qui renouvelle le sujet. Cette fois, ça n’a pas été le cas. J’ai bien fait une telle sortie thématique (trente minutes maxi), mais je n’en ai rapporté rien de bon. En revanche, en allant au pain… Et, ensuite, en m’arrêtant au cimetière dix minutes avant de rentrer chez moi…
Pendant un mois, je me suis imposé à ne sortir qu’avec une optique « normale », sur un tout petit boîtier, un ensemble qui entre dans une grande poche. Depuis une semaine, j’ai monté un 35 mm sur un plein format (ça reste compact, mais c’est deux fois plus lourd et encombrant). Ce petit grand angle n’est pas mon objectif favori, mais il aiguise autrement le regard.



Dans les années 2003-2004, tout un mouvement anti-pub s’est emparé du métro parisien. Florilège de ces fragments d’affiches détournés, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Plus de détails sur mon travail photographique sur l’image des femmes :
• Affiches : “Nous ne sommes pas”
• et “Au Père-Lachaise”
Conjonction des astres favorable. Voyage en Toscane. Deux semaines en couple, « conjointement » dédiées à l’écriture. À la veille du départ, coup de fil du CNL qui m’accorde une bourse de création. Beau ciel et belles ombres dans l’avion. Pause nocturne en vue de la tour de Pise. Puis maison agrémentée des toiles de Clet Abraham qui l’a habitée. Découverte de l’œuvre de son père, Jean-Pierre Abraham (lecture de cinquante pages de Armen, la vie dans un phare breton – la mer en pleine montagne, alors qu’un loup a mangé un chat du voisinage !), proche d’André Dhôtel dont je découvre l’œuvre sur les conseils de Nina Kazar qui a situé Conte de la plaine et des bois entre André Dhôtel et Alain-Fournier. Inauguration en parallèle d’un casque réducteur de bruit et de « Last Day In July » de Julia Kent (le loup n’a pas osé s’attaquer au coq d’en dessous la fenêtre). Totale immersion dans le roman démesuré dans lequel je me suis lancé. En termine une partie difficile (80 pages en une semaine), entame la suivante et avant-dernière… Connais la fin (dont je me doutais, mais en mieux). Quelques images et des autoportraits cassés. Bientôt, nouvelle étape à Pise.
Café de la gare
Café du village
Cella
Cella
Autoportrait cassé
« Le Vaisseau ardent est un roman fascinant, ambitieux, qui joue sur plusieurs registres – historique, mythique, fantastique, réaliste – et qui parvient souvent à être propulsé par un souffle épique, mais tout en restant crédible. »
Alias, « quadra rôliste », a bien aimé La Rédemption du pirate, second tome du Vaisseau ardent, qu’il trouve cependant trop long :
« Il n’y a rien qui m’y apparaisse comme rigoureusement inutile, mais rien non plus qui, à mon avis, n’aurait pas bénéficié d’une écriture plus tendue.
Cela dit, c’est grandement une question de style. Comme je l’avais dit pour le premier tome, on a, en toile de fond, une aventure à base de piraterie, de mythes et de lieux mystérieux qui se prêteraient à merveille a une ambiance pulp, mais ce n’est pas dans cette direction stylistique que tend Le Vaisseau ardent. »