Jean-Claude Marguerite

littérature et photographie

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Un avant-goût du dérèglement climatique

Mon premier livre n’était pas un roman, mais une étude sur le bilan agronomique des haies. « Sauver le bocage », édité par une association régionale, le CREPAN, en 1977, dressait pour la première fois un panorama complet sur les effets des brise-vent et de leur maillage sur la production agricole. Supervisé par le Muséum d’Histoire naturelle de Paris, il démontrait les bienfaits d’un réseau de haies convenablement entretenues sur le microclimat, et par répercussion sur le climat régional. A contrario, il insistait sur les dérèglements climatiques liés à une pratique abusive du remembrement et de ses travaux connexes (assèchement des mares, canalisation des cours d’eau, arasement des haies et des bosquets, agrandissement des parcelles pour favoriser les monocultures). Pour ne pas donner prise aux critiques, qui tenaient les écologistes pour de doux rêveurs, je n’avais abordé la biodiversité favorisée par cette « forêt linéaire » uniquement dans ses répercussions agricoles.

Quelques années plus tard, j’ai publié dans L’Univers du vivant un article de 17 pages sur l’histoire des bocages (normands, français, internationaux).

Le dérèglement climatique qui commence à se manifester de façon si spectaculaire n’est fondamentalement pas dû à d’autres phénomènes que ceux que je relevais, dont la cupidité et la surconsommation. 

Ce thème (lié au rôle de la religion dans le défrichement), je l’aborde dans le (long) roman dont j’achève l’écriture.

Un patchwork littéraire inédit

Première recension 100 % Instagram du Vaisseau ardent de @ La_Preface  pour qui :

le récit est ponctué de mythes, d’histoires annexes, de retours historiques. Le résultat est un patchwork littéraire inédit, dont la lecture est aussi spéciale qu’excitante.

Marguerite réussit un tour de force dans Le Vaisseau Ardent. Dix-huit ans auront été nécessaires à l’écriture de cette œuvre aussi longue qu’excellente. Inclassable, au carrefour entre plusieurs styles et plusieurs genres, Le Vaisseau Ardent est un roman qui révolutionne la manière de penser le récit.

Arromanches

De passage à Arromanches, alors que je récris la fin d’un roman s’y déroulant grandement, en lien avec la commémoration du Débarquement, quelques « instantanés » de baigneurs sur fond de caissons du port artificiel. #dday #mulberry


Le Vaisseau ardent : un vertige littéraire

Dix ans après la parution du Vaisseau ardent, qualifié de « vertige littéraire », yossarian publie cette profonde analyse dans ses coups de cœurs.

Nous voici devant un texte dans lequel on plonge, on s’immerge entièrement, pour mieux se laisser couler dans un récit chatoyant tel un mirage à l’horizon marin.

Quête, enquête (dans le sens d’Hérodote) et chasse au trésor, Jean-Claude Marguerite entrecroise les registres, mêle le passé et le présent, les souvenirs, les témoignages et la fiction pour mieux déconstruire sa narration.

Et de conclure :

Le Vaisseau ardent imprègne durablement l’esprit, ré-enchantant en même temps l’imaginaire au point d’inciter à sa relecture, à défaut de retomber en enfance.

Dix ans !

Voici 10 ans, paraissait mon premier roman, Le Vaisseau ardent.
Merci à Gilles Dumay, qui en parle encore comme d’un bon souvenir*.
À Franz-Olivier Giesbert, qui l’a présenté comme son dernier coup de cœur dans sa dernière émission télévisée Vous n’aurez pas le dernier mot, avant de l’élire roman Coup de cœur 2010 du Point.
Merci à tous les critiques et bloggers qui lui ont consacré de quelques lignes à plusieurs pages.
Merci à Pascal Godbillon qui a réussi le tour de force éditorial de le sortir en Folio en un seul volume deux fois moins lourd.
Merci aux miens, famille et amis, qui auraient pu désespérer de m’y voir passer tant d’années !
Quant aux lecteurs qui seraient parvenus jusqu’à la fin de ces remerciements en soupirant que, décidément, je ne sais pas faire court (et outre qu’ils peuvent se rabattre sur Conte de la plaine et des bois qui pèse dix fois moins de pages), merci de patienter encore un peu : un autre « gros » roman approche de la relecture finale.

(mais, déjà, en mars 2010, quelque lecteur dont je n’ai jamais su le nom écrivait sur le célèbre blog de Gilles : « Tel l’albatros, j’ai survolé le récit de cette épopée hors norme, sans toucher terre. Les histoires se croisent, s’entrechoquent en un bouillonnement perpétuel, dans lesquels des personnages étonnants ou attachants se relayent, au hasard des vents et des déferlantes, pour toujours nous surprendre. Une aventure singulière, tantôt fantastique, tantôt poignante, mêlant intrigues et purs moments de poésie. Magique.
Un Cap Horn de la littérature, foi d’albatros. »

Le Vaisseau ardent : souvenir d’éditeur

Paru voici près de dix ans, Le Vaisseau ardent fait encore parler de lui. Gilles Dumay, son éditeur, s’en souvient sur le blog de sa nouvelle collection :

Dans une vie d’éditeur il y a des moments à part, des découvertes qui marquent et qui subliment ce métier.
Je me souviens de l’aventure éditoriale du Vaisseau ardent de Jean-Claude Marguerite ; projet fou (1568 pages en poche !) autour de la piraterie, de l’utopie, incroyable réinvention du mythe de Peter Pan.

Aventure d’autant plus folle que je ne lui avais présenté “que” quelques centaines de pages, le manuscrit n’étant pas achevé, même si j’en avais la trame.


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