Paris, affiche(s), 20 mars 2011.

La vulgarité de certaines campagnes nous rappelle à la réalité crue. Le monde gentiment glamour que nous racontent les affiches n’a pas d’autre prétention que de nous amener à acheter un produit, à adhérer à une idée, à nous conformer à un style de vie. La mise en scène publicitaire n’est qu’un enrobage, seule l’intention de l’annonceur compte.
Avec pragmatisme, on rétorquera que les communicants se contentent d’exploiter les stéréotypes de notre société, que le procédé est de bonne guerre. Mais, leurs messages justifient et enracinent ces idées reçues, ils ne sont pas neutres. Avec pertinence, on rétorquera encore que l’économie n’est pas la morale, et que, de ce fait, elle n’a qu’une valeur et aucune vertu. « Ça me profite, peu importent les conséquences » fait étrangement écho au raisonnement sexiste : « Je veux, je prends. »

Et vous, que voyez-vous?

Chaque dimanche, une photographie commentée du miroir subliminal du métro parisien.