littérature et photographie

Catégorie : Le Vaisseau ardent (Page 3 of 13)

La Vaisseau ardent, une “acmé littéraire” ?

Julie Proust Tanguy l’affirme dans La Légende du drapeau noir, ouvrage de référence sur l’imaginaire et la piraterie (que je découvre trois ans après sa parution).

« Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite, on peut le lire comme une coupe transversale et fascinante de la piraterie, une fresque qui, non contente de s’approprier le moindre aspect du mythe, le sublime. »

Sur un peu plus de deux pages, la spécialiste de la gent noire compare ce roman à un :

« Never Land concentrant la légende pirate, ses facettes fondatrices, ses filiations, ses déformations et ses héritages. »

Avant de conclure :

« Ce sont ici les pirates qui, dans cette œuvre palimpseste où le temps se cristallise, voguent entre Histoire et mythe, entre utopie enfantine et réalisme adulte. Cette fresque de la « gent noire », imprégnée des réflexions de Gilles Lapouge, arrime ensemble toutes les facettes de l’archétype et les transcende. C’est à se demander s’il est encore possible d’écrire un roman de la flibuste après une telle acmé littéraire… »

La légende du drapeau noir

Un roman ambitieux

Pour Boudicca, de Biblioscome , Le Vaisseau ardent est…

« un roman ambitieux et habilement construit qui nous entraîne au cœur d’une formidable légende maritime. »

Même si le roman lui semble trop long, la blogueuse estime que…

« Jean-Claude Marguerite s’est lancé ici dans un véritable travail d’orfèvre et s’amuse à imbriquer des récits dans des récits et à constamment laisser planer le doute quant à l’épaisseur de la frontière séparant le réel du fantastique. »

« Parce que pour se lancer dans l’écriture d’un ouvrage aussi considérable tout en respectant une structure narrative aussi complexe, il faut quand même avoir du courage. Et de l’imagination, chose que Jean-Claude Marguerite possède en abondance. L’auteur nous propose ainsi une très belle réflexion sur l’âge de l’enfance, la mémoire mais aussi le travail de l’historien ou encore l’importance des mythes. »

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Personnages d’enfants

« J’ai l’impression de passer ma vie à écrire / dire que c’est très dur d’écrire de bons personnages d’enfants. Et c’est vrai. C’est le seul point pour lequel je lève mon chapeau au livre Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite (seulement pour les deux gosses du début, cela dit). »

nous dit Une place à soi, à propos de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

Levez l’ancre, larguez les amarres!

Pour Neko in wonderland, Le Vaisseau ardent, une lecture originale et envoûtante.

Levez l’ancre, larguez les amarres ! Partez ! Et surtout, laissez-vous porter, ne soyez pas impatient : vous devrez accepter de ne pas tout comprendre, surtout au début. Ne soyez pas effrayé par la taille du livre : les lignes et les pages défileront plus vite que vous ne pourriez le penser. En effet, l’auteur varie les narrateurs, les points de vue et les types de narration avec un style terriblement efficace. La langue, aussi, est très travaillée : l’auteur joue avec les mots et les manie d’une façon remarquable.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau Ardent: une mythologie spectaculaire…

Ma lecture a été très intense : (Jean-Claude Marguerite) m’a renvoyé à une époque où j’aurais donné tout ce que j’avais pour pouvoir aller courir les mers, j’ai été prise également par tous ces récits de piraterie, tous plus captivants les uns que les autres, et la psychologie des personnages n’a pas été négligée le moins du monde. Ils ont tous une particularité, des points forts et des faiblesses, une raison de se jeter dans l’aventure… Tous sont uniques et intéressants !

Le Chat du Cheshire aura mis du temps à lire Le Vaisseau ardent, mais en resort tout sourire.

Le Vaisseau Ardent est sans nul doute l’un des livres que j’aurais le plus tardé à finir ! Non pas parce qu’il est mauvais ou mal écrit. Non c’est plutôt qu’avec ses 1562 pages, il faut pouvoir s’y plonger. Et c’est en plus un livre très dense, très profond, avec une histoire gigantesque qu’il faut pouvoir assimiler.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Roman trop long, personnages trop minces

Voici une (très) longue critique du Vaisseau ardent sur Babelio pour dire que ce roman est trop long (et les personnages bien minces ?). La conclusion modère le propos, du moins dans cet extrait :

En conclusion, certains aiment ce roman pour les mêmes raisons que d’autres n’aiment pas : les longueurs, qui apportent de l’épaisseur (dans tout les sens du terme) mais qui peuvent en perdre plus d’un (…)

(Pour ma part, je n’ai aucun scrupule à abandonner un roman à la vingtième ou centième page, quel qu’il soit, et je reste intrigué par ceux qui s’imposent des lectures laborieuses, d’autant pour se plaindre de n’y avoir trouvé nul plaisir.)

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent, un roman ambitieux

« Le Vaisseau ardent est un roman fascinant, ambitieux, qui joue sur plusieurs registres – historique, mythique, fantastique, réaliste – et qui parvient souvent à être propulsé par un souffle épique, mais tout en restant crédible. »

Alias, « quadra rôliste », a bien aimé La Rédemption du pirate, second tome du Vaisseau ardent, qu’il trouve cependant trop long :

« Il n’y a rien qui m’y apparaisse comme rigoureusement inutile, mais rien non plus qui, à mon avis, n’aurait pas bénéficié d’une écriture plus tendue.
Cela dit, c’est grandement une question de style. Comme je l’avais dit pour le premier tome, on a, en toile de fond, une aventure à base de piraterie, de mythes et de lieux mystérieux qui se prêteraient à merveille a une ambiance pulp, mais ce n’est pas dans cette direction stylistique que tend Le Vaisseau ardent. »

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

“Il ne suffirait pas de grand-chose pour « pulpifier » cette histoire”

« Le thème ne m’intéressait pas a priori et la perspective de me taper l’équivalent de 1500 pages au format livre de poche m’avait quelque peu refroidi. Comme quoi tout le monde peut se tromper. »

Alias, « quadra rôliste », s’est finalement décidé à embarquer sur Le Vaisseau ardent.

“Ceci posé, je ne saurais pas trop dire si le problème tient dans le style d’écriture ou le rythme du récit – ni même si c’est réellement un problème. Car Le Vaisseau ardent est bien écrit et, souvent, passionnant. Je vais être honnête: ce premier tome m’a bluffé. Suffisamment pour avoir envie de lire la suite.”

(…) “Le souffle de l’Aventure souffle sur ce roman, à la fois en glorifiant les histoires de pirates, mais aussi en les replaçant dans un contexte historique et social qui les éclaire d’une lumière autrement plus crue qu’à l’habitude.”

(…) “Il ne suffirait pas de grand-chose pour « pulpifier » cette histoire.”

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Cinq ans…

Écrire est une aventure. Se fixer un cap. Hisser les voiles, affronter tempêtes et calme plat. Se fier aux astres, galérer. Monstres, sirènes, albatros, mirages. Tous les jours du rhum et de la morue salée. Des îles, des escales, pour chaque fois repartir… Dix-huit années de rêves, dont onze d’écriture épisodique avant sept de travail quotidien. Et puis : terre.  Me voilà romancier, certainement mon plus cher rêve d’enfance.  Ce gros livre, peut-être le plus gros premier roman, si lourd qu’il ne se tient qu’à deux mains, trop lourd donc, une fois reposé me laisse une impression de vide. Ai-je réussi ? Ou bien, est-ce le voyage qui me manque ? Ce voyage. Les pages auxquelles j’ai renoncé, les péripéties et les personnages abrégés ou écartés.

Hâte de m’isoler, d’écrire à nouveau, enfin. Ce que je fais, tandis que ces trois ramettes si souvent réécrites ne m’appartiennent plus.

À la télévision, Franz-Olivier Giesbert annonce Le Vaisseau ardent la veille de sa parution, en en faisant le tout dernier coup de cœur de l’émission Vous aurez le dernier mot – avant d’en faire celui du magazine Le Point. Le Nouvel observateur consacre deux pages à mes pirates. À sortie en Folio, Le Magazine littéraire signale Le Vaisseau ardent parmi les poches de l’été ; Le Figaro littéraire le mentionne à ces deux occasions. En tout, une centaine de recensions, entre presse écrite et blogs, avec des formules qui vont droit au cœur. Finaliste d’une poignée de prix littéraires. Dix mille exemplaires en cinq années, trois ou quatre s’y ajoutant encore chaque jour, pour donner un chiffre.

Et demain ? Même si les contes de “tous lire” abritent un ogre chronophage, insatiable et nécessaire, je continue d’écrire “pour moi”, bien sûr. Quelques nouvelles, deux romans en relecture – et bien des pistes explorées qui ne valent, peut-être, que pour le voyage… Aux éditeurs qui soupèsent mes manuscrits de décider de la suite.

Hymne magnifique à l’enfance, Le Vaisseau ardent

Si la blogueuse des pipelettes n’aime pas Anton adulte, devenu le commandant Petrack, le qualifiant de :

« un être froid, manipulateur et imbu de lui-même »

la seconde partie de la Rédemption du pirate l’a enthousiasmée.

« C’est la rencontre des enfants qui a été pour moi le déclic. À partir de là, j’ai été complètement happée par le récit. J’ai adoré ces enfants, ils m’ont touchée, ils m’ont fait rire, ils m’ont émue. Pour moi, ce sont eux les vrais héros du livre. »

Ce en quoi je suis bien d’accord…
Et de conclure :

« C’est un hymne magnifique à l’enfance, sa liberté et son innocence. C’est une manière parfaite de clore l’histoire du Vaisseau ardent et c’est le sourire aux lèvres que j’ai refermé le livre. »

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Les pipelettes avaient chroniqué le premier volume du Vaisseau ardent, Le Pirate Sans Nom, ici

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