Si vous fréquentez les réseaux sociaux 🙂 et aimez lire 🙂 vous connaissez nécessairement VendreLecture, qui invite au partage de nos lectures en cours… Le Vaisseau ardent y était à l’honneur ce 14 juillet…
Catégorie : Le Vaisseau ardent (Page 2 of 13)
Vous participez au challenge pavé de l’été ou vous souhaitez chroniques un livre sur les pirates, la chasse au trésor, le fantastique, les grands mythes ? Signalez-moi votre recension inédite du Vaisseau ardent (1563 pages en Folio SF), et je vous offre une scène coupée dédicacée.
Et si le vrai trésor ne s’enterrait pas ? Si le vrai trésor n’était pas ce qui se cache, mais ce qui se partage ? Pas ce qui s’achète, mais ce qui se donne ? Rien qui s’enferme, mais qui libère…
Citation extraite du Vaisseau ardent, reprise sur Babelio
Histoire de pirates, chasse au trésor, mythes et légendes, mondes imbriqués, conte initiatique, théâtre, tradition orale, Le Vaisseau ardent est paru voici sept ans, après bien des années d’écriture. Un grand merci à Gilles Dumais qui a cru dans les premières pages de cette aventure littéraire, à Denoël qui a pris le risque d’un si gros premier roman, à Pascal Godbillon qui a publié ses 1562 pages en un Folio SF, à Franz-Olivier Giesbert et Christophe Ono-dit-Bio qui ont remarqué « cet objet littéraire non identifié » en lui attribuant le coup de cœur 2010 du Point, à tous les journaux, les librairies, les blogueurs et booktubeurs qui ont contribué à le faire connaître – et aux lecteurs !
« Ce sont ici les pirates qui, dans cette œuvre palimpseste où le temps se cristallise, voguent entre Histoire et mythe, entre utopie enfantine et réalisme adulte. Cette fresque de la “gent noire”, imprégnée des réflexions de Gilles Lapouge, arrime ensemble toutes les facettes de l’archétype et les transcende. C’est à se demander s’il est encore possible d’écrire un roman de la flibuste après une telle acmé littéraire… »
Extrait de La Légende du drapeau noir, deJulie Proust Tanguy.
Je ne saurais répondre à la question rituelle du « Pourquoi écrivez-vous » qu’en avouant que je ne peux pas vivre autrement. C’est une chose que j’ai toujours faite, depuis les pièces de marionnettes que j’inventais et jouais pour les enfants de mon village, n’étant guère plus âgé. Longtemps, j’ai amassé les manuscrits inachevés (j’y pioche parfois quelques scènes) et les refus polis d’éditeurs quand j’allais jusqu’au bout. Puis, mes exigences ont changé, je n’ai plus écrit d’abord pour moi, pour le plaisir d’écrire, mais dans l’attente d’être lu.
Seulement, les choses, elles, n’ont pas vraiment changé dans mon quotidien avec la publication du Vaisseau ardent. Les épreuves corrigées, l’aventure était derrière moi ; je me suis retrouvé devant mon clavier, avec mes chats. Mes rencontres avec le public ne se sont pas prolongées au-delà du week-end de sa parution – certes, pour y recevoir, à Nice, le Coup du cœur du Point 2010, avec un bafouillage en règle devant 400 personnes, je ne suis pas un show-man. Ensuite, rien. Sinon quelques lettres, beaucoup de recensions, de coups de cœurs, mais jusqu’à Conte de la plaine et des bois, pas un tête-à-tête avec un lecteur.
Grâce aux signatures*, en librairie et salon, de Conte de la plaine et des bois, j’ai échangé avec des lecteurs autour de mes deux romans – pas seulement de futurs lecteurs. Mes livres ont pris alors une autre réalité à mes yeux, à travers les leurs. Ou plutôt, une autre dimension, celle, sensible, d’un partage.
En voici une autre perspective, indirecte, via un blogueur** qui, dans sa réponse à onze questions littéraires, déclare qu’il aimerait vivre dans « le monde semi-rêvé de Jean-Claude Marguerite, dans Le Vaisseau ardent », qu’il avait chroniqué voici quelques années, avant de me faire figurer en quatrième place des auteurs avec qui il souhaiterait passer un après-midi… Et là, je me retrouve dans une position tout à fait familière, puisque la mienne quand je dévore un roman… Sauf qu’il s’agit, cette fois, de mes mondes.
Au Salon du livre de Paris, photo Jérôme Vincent, ActuSF
* Prochaines dédicaces : le Salon fantastique, du 6 au 8 mai, à Paris ; librairie La Curieuse, à Argentan (d’ici l’été).
** Le blog où MrK sévit, ses recensions : Le Vaisseau ardent, Conte de la plaine et des bois.
On parle toujours du Vaisseau ardent, et cette fois on en parle vraiment, puisque c’est dans le cadre de l’émission radio de littérature jeunesse L’oiseau délire (sur Principe Actif 102.4 FM) consacrée aux pirates, que Annie, Gwen et Charlotte partagent leur « gros coup de cœur » pour ce roman paru en 2010 et disponible en Folio et eBook.
En exergue de la page consacrée à cette émission, sur le site , cette citation :
« Encore une fois, marin stupide, tu perds et meurs d’être cupide.
La chance n’est pas pour les pirates, j’en suis le pire, et je m’en flatte !
Grands capitaines, marchands, bedeaux :
tous veulent y croire, et tombent de haut.
Un peu d’or et la raison choit ; c’est la même chose chaque fois. »
[Le Vaisseau ardent – Jean-Claude Marguerite]
- Vendredi 14 octobre à partir de 18h30, librairie « La Zone du Dehors » (Bordeaux) précédée d’une lecture de « Rendez-vous conte »
- Samedi 12 novembre, à partir de 16, librairie « La Passerelle » (Antony)
Voilà Le Vaisseau ardent en une très agréable compagnie chez La Page, librairie londonienne,
« Un récit riche et complexe dans lequel l’auteur fait preuve d’une maîtrise de l’écriture et de la langue. Un chef-d’œuvre ! »
Récidive de l’auteur de cette recension, sur son blog personnel, où Le Vaisseau ardent, l »un de ses plus gros coups de cœur, se voit gratifié de sublime…
Julie Proust Tanguy l’affirme dans La Légende du drapeau noir, ouvrage de référence sur l’imaginaire et la piraterie (que je découvre trois ans après sa parution).
« Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite, on peut le lire comme une coupe transversale et fascinante de la piraterie, une fresque qui, non contente de s’approprier le moindre aspect du mythe, le sublime. »
Sur un peu plus de deux pages, la spécialiste de la gent noire compare ce roman à un :
« Never Land concentrant la légende pirate, ses facettes fondatrices, ses filiations, ses déformations et ses héritages. »
Avant de conclure :
« Ce sont ici les pirates qui, dans cette œuvre palimpseste où le temps se cristallise, voguent entre Histoire et mythe, entre utopie enfantine et réalisme adulte. Cette fresque de la « gent noire », imprégnée des réflexions de Gilles Lapouge, arrime ensemble toutes les facettes de l’archétype et les transcende. C’est à se demander s’il est encore possible d’écrire un roman de la flibuste après une telle acmé littéraire… »
Pour Boudicca, de Biblioscome , Le Vaisseau ardent est…
« un roman ambitieux et habilement construit qui nous entraîne au cœur d’une formidable légende maritime. »
Même si le roman lui semble trop long, la blogueuse estime que…
« Jean-Claude Marguerite s’est lancé ici dans un véritable travail d’orfèvre et s’amuse à imbriquer des récits dans des récits et à constamment laisser planer le doute quant à l’épaisseur de la frontière séparant le réel du fantastique. »
« Parce que pour se lancer dans l’écriture d’un ouvrage aussi considérable tout en respectant une structure narrative aussi complexe, il faut quand même avoir du courage. Et de l’imagination, chose que Jean-Claude Marguerite possède en abondance. L’auteur nous propose ainsi une très belle réflexion sur l’âge de l’enfance, la mémoire mais aussi le travail de l’historien ou encore l’importance des mythes. »
« J’ai l’impression de passer ma vie à écrire / dire que c’est très dur d’écrire de bons personnages d’enfants. Et c’est vrai. C’est le seul point pour lequel je lève mon chapeau au livre Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite (seulement pour les deux gosses du début, cela dit). »
nous dit Une place à soi, à propos de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.