Julie Proust Tanguy l’affirme dans La Légende du drapeau noir, ouvrage de référence sur l’imaginaire et la piraterie (que je découvre trois ans après sa parution).

« Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite, on peut le lire comme une coupe transversale et fascinante de la piraterie, une fresque qui, non contente de s’approprier le moindre aspect du mythe, le sublime. »

Sur un peu plus de deux pages, la spécialiste de la gent noire compare ce roman à un :

« Never Land concentrant la légende pirate, ses facettes fondatrices, ses filiations, ses déformations et ses héritages. »

Avant de conclure :

« Ce sont ici les pirates qui, dans cette œuvre palimpseste où le temps se cristallise, voguent entre Histoire et mythe, entre utopie enfantine et réalisme adulte. Cette fresque de la « gent noire », imprégnée des réflexions de Gilles Lapouge, arrime ensemble toutes les facettes de l’archétype et les transcende. C’est à se demander s’il est encore possible d’écrire un roman de la flibuste après une telle acmé littéraire… »

La légende du drapeau noir