Jean-Claude Marguerite

littérature et photographie

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50 chefs-d’œuvre du Fantastique et de la Transfiction

Le Vaisseau ardent figure dans le classement des 50 chefs-d’œuvre du Fantastique et de la Transfiction de justaword.

« Partez explorer des contrées étranges et perdez-vous dans les interstices avec la Bibliothèque idéale du Fantastique et de la Transfiction. Si vous ne savez pas où aller et que les genres vous ennuient, si les étiquettes vous pèsent et que vous cherchez de nouveaux territoires à explorer, alors embarquez-vous dans un voyage où plus rien n’est réel… ou presque ! »

11 Novembre

Voici l’une de mes plus anciennes photos, le défilé du 11 Novembre, alors que je devais avoir 16 ans. Jusque-là, je défilais aussi d’un monument aux morts à l’autre (celui de ma commune, celui d’une autre, mitoyenne) avec tous les écoliers. J’étais depuis le 1er avril correspondant de presse (je deviendrai auxiliaire de rédaction à Ouest-France quelques années plus tard, également un 1er avril, à un poste où me succèdera Michel Onfray).
Il était impossible d’ignorer les guerres. Sur un des côtés du « champ de foire » que traversaient ces survivants, l’école, sur un autre, les baraquements en bois des réfugiés qui ont rejoint le village après les bombardements de la Libération, dont mon père qui a longtemps trouvé abri dans une maison sans toit.
J’ai mis des années à écrire Le Fou de Dieu, marqué par la citation que j’ai reproduite de notre curé: « Dieu, dans Sa folie, a laissé l’homme libre. » C’est la seule nouvelle que j’ai diffusée (en numérique, gratuite, dont une version en grands caractères), où je mets en scène un jeune poilu qui s’extraie de la folie des tranchées en se rêvant écrivain, et que la réalité rattrape.

Noir & blanc, question tortueuse…

Depuis que je photographie en numérique, je vois tout en couleurs. Avant, je choisissais quel type de film j’allais placer dans mon appareil ; dès lors, je convertissais mentalement en nuances de gris. Ce n’est plus le cas, et d’autant moins que je « travaille » plus au smartphone qu’avec un réflex, je regarde l’écran en couleurs. Or, voilà que le noir et blanc me tente de nouveau*, et je me sens floué.
Ce n’est pas un mal. En fait, l’argentique m’économisait une réflexion, la chose étant décidée. Techniquement, il me semble que les capteurs pourraient proposer l’alternative couleurs/N&B – ce qui analyse le bleu se consacrant (par exemple) aux basses lumières, le rouge aux hautes, le vert aux nuances intermédiaires (il existe un Leica numérique dédié au noir et blanc).
En fait, la démarche n’est pas si difficile, j’étais peut-être un peu rouillé… L’éclat n’a pas à être le même, la notion de contraste diffère. Par ailleurs, le capteur restituant malgré tout une image en millions de couleurs, il faut passer par la post-production, et cette étape laborantine a peut-être du bon (à condition de ne pas consulter l’écran du smartphone autrement qu’en tirages de lecture, de s’accorder le temps de passer à celui de l’ordinateur). Parce que l’automatisation à tout crin nous incite à la précipitation, à l’immédiateté. La photo a beau être la chasse de l’instant, et exiger ainsi une rapidité instinctive, elle résulte d’une patiente et obstinée observation.

* après avoir regardé le film de Win Wenders, Le Sel de la terre, sur Sebastião Salgado, puis Koudelka Shooting Holy Land sur Arte.

Toscane

Conjonction des astres favorable. Voyage en Toscane. Deux semaines en couple, « conjointement » dédiées à l’écriture. À la veille du départ, coup de fil du CNL qui m’accorde une bourse de création. Beau ciel et belles ombres dans l’avion. Pause nocturne en vue de la tour de Pise. Puis maison agrémentée des toiles de Clet Abraham qui l’a habitée. Découverte de l’œuvre de son père, Jean-Pierre Abraham (lecture de cinquante pages de Armen, la vie dans un phare breton – la mer en pleine montagne, alors qu’un loup a mangé un chat du voisinage !), proche d’André Dhôtel dont je découvre l’œuvre sur les conseils de Nina Kazar qui a situé Conte de la plaine et des bois entre André Dhôtel et Alain-Fournier. Inauguration en parallèle d’un casque réducteur de bruit et de « Last Day In July » de Julia Kent (le loup n’a pas osé s’attaquer au coq d’en dessous la fenêtre). Totale immersion dans le roman démesuré dans lequel je me suis lancé. En termine une partie difficile (80 pages en une semaine), entame la suivante et avant-dernière… Connais la fin (dont je me doutais, mais en mieux). Quelques images et des autoportraits cassés. Bientôt, nouvelle étape à Pise.

Constanze dans  l’avion

Café de la gareCafé du villageCellaCella

Autoportrait avec Constanze

Autoportrait cassé

Un roman addictif: Le Vaisseau ardent

« Le Vaisseau ardent (T1, Le Pirate Sans Nom) est un livre addictif, et passionnant, avec des personnages touchants et attachants. »

Tel est, en résumé, l’avis de Mickaeline, qui livre également quelques citations, dont ces extraits (à propos de la commande passée à l’Ivrogne d’un livre sur la piraterie)…

Le livre devait abonder dans le genre, l’éditeur ne visait ni l’originalité ni la vraisemblance, mais la mise en scène d’une panoplie d’archétypes sur fond d’horizons lointains – au lecteur de suppléer à la pauvreté du texte par les images puissantes de son cinématographe personnel.

Mais, bon… Un pirate qui pleure, ça prête à rire. 

J’ai une pire idée : l’amour. Ça marche à tous les coups – et ceci est une vérité historique : tant de grands desseins sont nés du vaudeville…

Et puis, petit plaisir, après avoir eu deux superbes couvertures des éditions papier, ce commentaire sur la version numérique que j’ai composée en reprenant le tableau qui m’a accompagné pendant l’écriture de ce premier roman.

« Je reconnais que cette couverture m’intriguait au plus haut point. Elle laisse planer un certain mystère, que j’avais vraiment envie de percer. »

Le Vaisseau ardent : un roman d’aventure

Nevertwhere a retroussé ses manches, vidé sa PAL et s’est attaquée au Vaisseau ardent

«.… un roman qu’il vaut mieux emmener lors d’un long trajet où on pourra s’immerger plus facilement dans la lecture pendant plusieurs heures d’affilée. Un roman d’aventure à lire donc de préférence lorsque l’on part soi-même à l’aventure ! »

 

« La deuxième partie s’est révélée beaucoup plus linéaire et facile à lire. Mettant en scène une aventure qui pourrait évoquer des romans de Jules Verne dans son commencement, elle prend par la suite un tournant inattendu en direction des mythes anciens et de Peter Pan, et rassemble plutôt bien les différentes pièces du puzzle sur la fin. »

 

« Superbement orchestré et bien documenté, Le vaisseau ardent est donc un roman fort intéressant à lire et plutôt prenant, surtout quand on aime les histoires de pirates.»

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

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