littérature et photographie

Catégorie : Critiques et recensions (Page 5 of 13)

Un roman ambitieux

Pour Boudicca, de Biblioscome , Le Vaisseau ardent est…

« un roman ambitieux et habilement construit qui nous entraîne au cœur d’une formidable légende maritime. »

Même si le roman lui semble trop long, la blogueuse estime que…

« Jean-Claude Marguerite s’est lancé ici dans un véritable travail d’orfèvre et s’amuse à imbriquer des récits dans des récits et à constamment laisser planer le doute quant à l’épaisseur de la frontière séparant le réel du fantastique. »

« Parce que pour se lancer dans l’écriture d’un ouvrage aussi considérable tout en respectant une structure narrative aussi complexe, il faut quand même avoir du courage. Et de l’imagination, chose que Jean-Claude Marguerite possède en abondance. L’auteur nous propose ainsi une très belle réflexion sur l’âge de l’enfance, la mémoire mais aussi le travail de l’historien ou encore l’importance des mythes. »

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Personnages d’enfants

« J’ai l’impression de passer ma vie à écrire / dire que c’est très dur d’écrire de bons personnages d’enfants. Et c’est vrai. C’est le seul point pour lequel je lève mon chapeau au livre Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite (seulement pour les deux gosses du début, cela dit). »

nous dit Une place à soi, à propos de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

Levez l’ancre, larguez les amarres!

Pour Neko in wonderland, Le Vaisseau ardent, une lecture originale et envoûtante.

Levez l’ancre, larguez les amarres ! Partez ! Et surtout, laissez-vous porter, ne soyez pas impatient : vous devrez accepter de ne pas tout comprendre, surtout au début. Ne soyez pas effrayé par la taille du livre : les lignes et les pages défileront plus vite que vous ne pourriez le penser. En effet, l’auteur varie les narrateurs, les points de vue et les types de narration avec un style terriblement efficace. La langue, aussi, est très travaillée : l’auteur joue avec les mots et les manie d’une façon remarquable.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau Ardent: une mythologie spectaculaire…

Ma lecture a été très intense : (Jean-Claude Marguerite) m’a renvoyé à une époque où j’aurais donné tout ce que j’avais pour pouvoir aller courir les mers, j’ai été prise également par tous ces récits de piraterie, tous plus captivants les uns que les autres, et la psychologie des personnages n’a pas été négligée le moins du monde. Ils ont tous une particularité, des points forts et des faiblesses, une raison de se jeter dans l’aventure… Tous sont uniques et intéressants !

Le Chat du Cheshire aura mis du temps à lire Le Vaisseau ardent, mais en resort tout sourire.

Le Vaisseau Ardent est sans nul doute l’un des livres que j’aurais le plus tardé à finir ! Non pas parce qu’il est mauvais ou mal écrit. Non c’est plutôt qu’avec ses 1562 pages, il faut pouvoir s’y plonger. Et c’est en plus un livre très dense, très profond, avec une histoire gigantesque qu’il faut pouvoir assimiler.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Roman trop long, personnages trop minces

Voici une (très) longue critique du Vaisseau ardent sur Babelio pour dire que ce roman est trop long (et les personnages bien minces ?). La conclusion modère le propos, du moins dans cet extrait :

En conclusion, certains aiment ce roman pour les mêmes raisons que d’autres n’aiment pas : les longueurs, qui apportent de l’épaisseur (dans tout les sens du terme) mais qui peuvent en perdre plus d’un (…)

(Pour ma part, je n’ai aucun scrupule à abandonner un roman à la vingtième ou centième page, quel qu’il soit, et je reste intrigué par ceux qui s’imposent des lectures laborieuses, d’autant pour se plaindre de n’y avoir trouvé nul plaisir.)

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent, un roman ambitieux

« Le Vaisseau ardent est un roman fascinant, ambitieux, qui joue sur plusieurs registres – historique, mythique, fantastique, réaliste – et qui parvient souvent à être propulsé par un souffle épique, mais tout en restant crédible. »

Alias, « quadra rôliste », a bien aimé La Rédemption du pirate, second tome du Vaisseau ardent, qu’il trouve cependant trop long :

« Il n’y a rien qui m’y apparaisse comme rigoureusement inutile, mais rien non plus qui, à mon avis, n’aurait pas bénéficié d’une écriture plus tendue.
Cela dit, c’est grandement une question de style. Comme je l’avais dit pour le premier tome, on a, en toile de fond, une aventure à base de piraterie, de mythes et de lieux mystérieux qui se prêteraient à merveille a une ambiance pulp, mais ce n’est pas dans cette direction stylistique que tend Le Vaisseau ardent. »

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

“Il ne suffirait pas de grand-chose pour « pulpifier » cette histoire”

« Le thème ne m’intéressait pas a priori et la perspective de me taper l’équivalent de 1500 pages au format livre de poche m’avait quelque peu refroidi. Comme quoi tout le monde peut se tromper. »

Alias, « quadra rôliste », s’est finalement décidé à embarquer sur Le Vaisseau ardent.

“Ceci posé, je ne saurais pas trop dire si le problème tient dans le style d’écriture ou le rythme du récit – ni même si c’est réellement un problème. Car Le Vaisseau ardent est bien écrit et, souvent, passionnant. Je vais être honnête: ce premier tome m’a bluffé. Suffisamment pour avoir envie de lire la suite.”

(…) “Le souffle de l’Aventure souffle sur ce roman, à la fois en glorifiant les histoires de pirates, mais aussi en les replaçant dans un contexte historique et social qui les éclaire d’une lumière autrement plus crue qu’à l’habitude.”

(…) “Il ne suffirait pas de grand-chose pour « pulpifier » cette histoire.”

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Hymne magnifique à l’enfance, Le Vaisseau ardent

Si la blogueuse des pipelettes n’aime pas Anton adulte, devenu le commandant Petrack, le qualifiant de :

« un être froid, manipulateur et imbu de lui-même »

la seconde partie de la Rédemption du pirate l’a enthousiasmée.

« C’est la rencontre des enfants qui a été pour moi le déclic. À partir de là, j’ai été complètement happée par le récit. J’ai adoré ces enfants, ils m’ont touchée, ils m’ont fait rire, ils m’ont émue. Pour moi, ce sont eux les vrais héros du livre. »

Ce en quoi je suis bien d’accord…
Et de conclure :

« C’est un hymne magnifique à l’enfance, sa liberté et son innocence. C’est une manière parfaite de clore l’histoire du Vaisseau ardent et c’est le sourire aux lèvres que j’ai refermé le livre. »

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Les pipelettes avaient chroniqué le premier volume du Vaisseau ardent, Le Pirate Sans Nom, ici

Deux ou trois choses…

Alors que le projet éditorial “tous lire” m’occupe à cent pour cent (vous pouvez vous y associer d’une manière ou d’une autre), quelques petites nouvelles littéraires…
Au Salon du livre, Le Vaisseau ardent a jeté l’encre sur la table des Folio SF, comme l’année passée, bien que ladite table me semblât plus petite…

LeVaisseauArdent_au_SalonDuLivre2015 De son côté, Le Fou de Dieu bénéficie ce jour d’une agréable recension chez les Naufragés volontaires (qui promettent de lire Le Vaisseau ardent, au nom prédestiné, décidément). Ils disent de la nouvelle:

« On y sent la mort, la douleur et la peur… Pour y vivre les horreurs de la guerre. Et pour faire face à cela, notre narrateur se découvre une vocation d’écrivain. L’imaginaire comme refuge face à un monde devenu fou ? »

Cette nouvelle apparaît de temps à autre dans les « hits* » des ebooks gratuits des librairies en ligne française, ce qui est fort agréable.

Dernière nouvelle (qui concerne plutôt un court roman), le CNL m’a attribué une bourse pour travailler sur mon second roman.

Enfin, une interview devrait paraître le 1er avril (sans blague ! mon premier contrat de travail a été signé un 1er avril et je ne m’en suis jamais remis – j’avais seize ans, je devenais “correspondant de presse”!).

 

* On s'étonnera pas que le streaming des livres numériques soit naturellement appelé par  les adeptes des liseuses et tablettes, à l'image de l'évolution des habitudes de leurs amis mélomanes, alors que les hits, tops et meilleures ventes, qui participent à l'étranglement de la visibilité des livres moins en vogue, s'inspirent des charts qui volent si bien au secours du succès de la chansonnette depuis l'avènement des 45 tours.
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