littérature et photographie

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Personnages d’enfants

« J’ai l’impression de passer ma vie à écrire / dire que c’est très dur d’écrire de bons personnages d’enfants. Et c’est vrai. C’est le seul point pour lequel je lève mon chapeau au livre Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite (seulement pour les deux gosses du début, cela dit). »

nous dit Une place à soi, à propos de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

Levez l’ancre, larguez les amarres!

Pour Neko in wonderland, Le Vaisseau ardent, une lecture originale et envoûtante.

Levez l’ancre, larguez les amarres ! Partez ! Et surtout, laissez-vous porter, ne soyez pas impatient : vous devrez accepter de ne pas tout comprendre, surtout au début. Ne soyez pas effrayé par la taille du livre : les lignes et les pages défileront plus vite que vous ne pourriez le penser. En effet, l’auteur varie les narrateurs, les points de vue et les types de narration avec un style terriblement efficace. La langue, aussi, est très travaillée : l’auteur joue avec les mots et les manie d’une façon remarquable.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau Ardent: une mythologie spectaculaire…

Ma lecture a été très intense : (Jean-Claude Marguerite) m’a renvoyé à une époque où j’aurais donné tout ce que j’avais pour pouvoir aller courir les mers, j’ai été prise également par tous ces récits de piraterie, tous plus captivants les uns que les autres, et la psychologie des personnages n’a pas été négligée le moins du monde. Ils ont tous une particularité, des points forts et des faiblesses, une raison de se jeter dans l’aventure… Tous sont uniques et intéressants !

Le Chat du Cheshire aura mis du temps à lire Le Vaisseau ardent, mais en resort tout sourire.

Le Vaisseau Ardent est sans nul doute l’un des livres que j’aurais le plus tardé à finir ! Non pas parce qu’il est mauvais ou mal écrit. Non c’est plutôt qu’avec ses 1562 pages, il faut pouvoir s’y plonger. Et c’est en plus un livre très dense, très profond, avec une histoire gigantesque qu’il faut pouvoir assimiler.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Roman trop long, personnages trop minces

Voici une (très) longue critique du Vaisseau ardent sur Babelio pour dire que ce roman est trop long (et les personnages bien minces ?). La conclusion modère le propos, du moins dans cet extrait :

En conclusion, certains aiment ce roman pour les mêmes raisons que d’autres n’aiment pas : les longueurs, qui apportent de l’épaisseur (dans tout les sens du terme) mais qui peuvent en perdre plus d’un (…)

(Pour ma part, je n’ai aucun scrupule à abandonner un roman à la vingtième ou centième page, quel qu’il soit, et je reste intrigué par ceux qui s’imposent des lectures laborieuses, d’autant pour se plaindre de n’y avoir trouvé nul plaisir.)

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent, un roman ambitieux

« Le Vaisseau ardent est un roman fascinant, ambitieux, qui joue sur plusieurs registres – historique, mythique, fantastique, réaliste – et qui parvient souvent à être propulsé par un souffle épique, mais tout en restant crédible. »

Alias, « quadra rôliste », a bien aimé La Rédemption du pirate, second tome du Vaisseau ardent, qu’il trouve cependant trop long :

« Il n’y a rien qui m’y apparaisse comme rigoureusement inutile, mais rien non plus qui, à mon avis, n’aurait pas bénéficié d’une écriture plus tendue.
Cela dit, c’est grandement une question de style. Comme je l’avais dit pour le premier tome, on a, en toile de fond, une aventure à base de piraterie, de mythes et de lieux mystérieux qui se prêteraient à merveille a une ambiance pulp, mais ce n’est pas dans cette direction stylistique que tend Le Vaisseau ardent. »

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

“Il ne suffirait pas de grand-chose pour « pulpifier » cette histoire”

« Le thème ne m’intéressait pas a priori et la perspective de me taper l’équivalent de 1500 pages au format livre de poche m’avait quelque peu refroidi. Comme quoi tout le monde peut se tromper. »

Alias, « quadra rôliste », s’est finalement décidé à embarquer sur Le Vaisseau ardent.

“Ceci posé, je ne saurais pas trop dire si le problème tient dans le style d’écriture ou le rythme du récit – ni même si c’est réellement un problème. Car Le Vaisseau ardent est bien écrit et, souvent, passionnant. Je vais être honnête: ce premier tome m’a bluffé. Suffisamment pour avoir envie de lire la suite.”

(…) “Le souffle de l’Aventure souffle sur ce roman, à la fois en glorifiant les histoires de pirates, mais aussi en les replaçant dans un contexte historique et social qui les éclaire d’une lumière autrement plus crue qu’à l’habitude.”

(…) “Il ne suffirait pas de grand-chose pour « pulpifier » cette histoire.”

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Hymne magnifique à l’enfance, Le Vaisseau ardent

Si la blogueuse des pipelettes n’aime pas Anton adulte, devenu le commandant Petrack, le qualifiant de :

« un être froid, manipulateur et imbu de lui-même »

la seconde partie de la Rédemption du pirate l’a enthousiasmée.

« C’est la rencontre des enfants qui a été pour moi le déclic. À partir de là, j’ai été complètement happée par le récit. J’ai adoré ces enfants, ils m’ont touchée, ils m’ont fait rire, ils m’ont émue. Pour moi, ce sont eux les vrais héros du livre. »

Ce en quoi je suis bien d’accord…
Et de conclure :

« C’est un hymne magnifique à l’enfance, sa liberté et son innocence. C’est une manière parfaite de clore l’histoire du Vaisseau ardent et c’est le sourire aux lèvres que j’ai refermé le livre. »

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Les pipelettes avaient chroniqué le premier volume du Vaisseau ardent, Le Pirate Sans Nom, ici

Envie de relire Le Vaisseau ardent…

« Feu et Glace », « Opposé et vide » sont exactement les expressions qui résument votre état d’esprit après avoir refermé ce roman. Sa lecture a été marquante et intense qu’un mois après, j’ai toujours autant de mal à me replonger dans un autre roman.

Anassette a lu Le Vaisseau ardent, et souhaite le relire…

A bien des égards, ce roman m’a fait penser à L’Odyssée quand je lisais la partie où l’Ivrogne était le principal narrateur. Et c’est le meilleur compliment que je peux faire sur un roman !

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Fou de Dieu, des mots d’amour et de liberté

Mickaéline et ses livres a lu Le Fou de Dieu le jour de la marche républicaine où nous scandions #JeSuisCharlie, interpellée par l’écho de ces journées. Sur la toile, l’expression « fou de dieu » a beaucoup circulé. Les mêmes mots, déformés. Curieux amalgame. Dans ma nouvelle, mon jeune poilu, comme son personnage imaginaire,  « le Paisible », déborde d’amour, mais il n’est pas libre.

Mickaéline ressort de cette nouvelle :

Les mots comme échappatoire. « L’envie furieuse d’écrire, mais d’écrire vraiment, s’est emparée de lui. Voilà. Ferdinand s’est trouvé. Sa misère, sa dérive, sa perdition – tout s’agence enfin. Il doit écrire, maintenant. Sa colère est au prix de ce chant-là. Sa délivrance, aussi. L’ultime apaisement de l’âme. »

Elle cite cet autre extrait :

Le Paisible n’avait pas livré combat. Il regardait les uns puis les autres, s’adressait à tous. Les bras en croix, lui qui ne parlait pas, il hurlait. Mais personne ne l’entendait.

Pour conclure :

Une fois de plus, la plume de Jean-Claude Marguerite, m’a touché par sa justesse. À l’inverse du Vaisseaux Ardent, cette nouvelle est très condensée. Mais si elle est petite en page, elle est riche en qualité. J’y ai retrouvé l’atmosphère qu’on me contait de cette époque.

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