Mickaéline et ses livres a lu Le Fou de Dieu le jour de la marche républicaine où nous scandions #JeSuisCharlie, interpellée par l’écho de ces journées. Sur la toile, l’expression « fou de dieu » a beaucoup circulé. Les mêmes mots, déformés. Curieux amalgame. Dans ma nouvelle, mon jeune poilu, comme son personnage imaginaire,  « le Paisible », déborde d’amour, mais il n’est pas libre.

Mickaéline ressort de cette nouvelle :

Les mots comme échappatoire. « L’envie furieuse d’écrire, mais d’écrire vraiment, s’est emparée de lui. Voilà. Ferdinand s’est trouvé. Sa misère, sa dérive, sa perdition – tout s’agence enfin. Il doit écrire, maintenant. Sa colère est au prix de ce chant-là. Sa délivrance, aussi. L’ultime apaisement de l’âme. »

Elle cite cet autre extrait :

Le Paisible n’avait pas livré combat. Il regardait les uns puis les autres, s’adressait à tous. Les bras en croix, lui qui ne parlait pas, il hurlait. Mais personne ne l’entendait.

Pour conclure :

Une fois de plus, la plume de Jean-Claude Marguerite, m’a touché par sa justesse. À l’inverse du Vaisseaux Ardent, cette nouvelle est très condensée. Mais si elle est petite en page, elle est riche en qualité. J’y ai retrouvé l’atmosphère qu’on me contait de cette époque.