littérature et photographie

Auteur/autrice : Jean-Claude Marguerite (Page 11 of 48)

Romancier, photographe.

Conte de la plaine et des bois : “Puissant !”

La sortie en librairie de Conte de la plaine et des bois est saluée ce jour par la belle critique du cafardsathome (qui se souvient avoir été « littéralement ensorcelé” par Le Vaisseau ardent) , qui commente ainsi la rencontre entre Manu, son chien et le vieil homme :

Entre balade, discussions à l’emporte-pièce et raisonnements de tous les jours, se dégage un dessein plus grand, qui nous dépasse tous, des pistes pour dégager le sens de la vie, de nos vies. Initiatique, ésotérique et hautement symbolique parfois, ce roman au détour de certaines situations et de certaines phrases échangées font pencher le récit dans la métaphysique : le poids des ans et le parcours de vie effectué, les regrets et remords qui peuvent jalonner certaines existences, les souvenirs bons et mauvais, le passage vers l’au-delà / l’après-vie qui nous attend tous… Sans pathos, ni lourdeurs, simplement par le verbe et l’imaginaire collectif, Jean-Claude Marguerite se révèle une fois de plus être un peintre hors pair de l’humanité, de ses affres et de ses petits bonheurs cumulés.

Et de conclure :

Ce Conte de la plaine et des bois ne vous laissera pas indemne, moi-même j’ai été sacrément secoué par la conclusion de cette petite pépite, cette fiction qui rejoint notre réalité partagée. La lecture est fluide, rapide, enivrante et procure attendrissement, émerveillement mais aussi une douce mélancolie qui envahit le cœur et l’âme. Une sacrée expérience que je vous convie à vivre au plus vite. Ce livre est une perle incontournable et un classique en puissance.

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Conte de la plaine et des bois : “éloge de la rencontre fortuite”

Pour Les Lectures de Pampoune, Conte de la plaine et des bois « se présente d’emblée comme un roman très loin de tout ce que l’on peut connaître… »

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’écriture pleine de poésie de l’auteur qui sait embarquer son lecteur dans l’univers qu’il décrit et qui ne peut laisser indifférent. Avec des personnages très forts et un cadre étonnant, ce roman à l’intrigue sous-jacente se lit comme une longue poésie et un éloge de la rencontre fortuite. Un livre à découvrir !

Et de conclure :

Jean-Claude Marguerite est un auteur à suivre et dont j’espère bien pouvoir lire bientôt d’autres textes.

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Conte de la plaine : “un écrit pour la beauté”

Première recension de Conte de la plaine et des bois (à paraître en septembre), par Les mots de nanet… Quelques extraits :

Entre conte et expérience de vie, ce livre m’a emporté au-delà des mots sublimes de l’auteur, dans un voyage onirique.

La nature devient un personnage primordial, le quatrième acteur de ce court roman. Elle est magnifiée par les descriptions, se veut joueuse lorsqu’elle éloigne les héros de leurs sentes, bruyante par les cris et échanges des oiseaux, riche par ses couleurs automnales…

Je terminerai par un petit mot sur les trois parties du texte. L’auteur s’amuse des mots et pousse son jeu à changer de narration, dans la partie centrale. C’est très agréable. Un peu comme un essai, un écrit pour la beauté avec des thèmes imposés.
Trois fins sont proposées, avec la vision de chacun des personnages. Je n’ai pas eu de préférence, et je crois que l’une d’elles m’aurait manqué, si l’auteur s’était contenté d’une seule.

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Un peu de ciel

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu le temps d’écrire dans mon jardin… L’histoire trotte dans ma tête, c’est aussi agréable (mais quelque peu moins rapide) que de relire. Ce qui n’empêche pas de chercher l’inspiration dans les nuées… Et, ces jours-ci, le jeu des nuages s’accordait à « Merveille » avec mon sujet.

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Ailleurs, c’est ici et maintenant

Bien trop souvent depuis l’ouverture de ce blog, j’ai eu l’occasion d’évoquer les tragédies sanglantes qui semblent se multiplier dans le pays – et un peu partout.
Lorsque j’ai écrit la nouvelle Le Fou de Dieu, je faisais référence aux propos du curé de mon enfance, un tel fou ne pouvant être que bon. En l’occurrence, mon personnage s’est détaché de Dieu, mais pas de Sa folie.
Fou de Dieu, aujourd’hui, ne qualifie plus que les fanatiques terroristes, stigmatisant ainsi que le pire côtoie le meilleur dans l’homme. L’histoire se déroule dans les tranchées de Verdun (entre deux assauts, mon personnage se voit écrivain), parce qu’il était clair, alors, que l’homme avait atteint le paroxysme de la barbarie, que plus jamais l’on ne reverrait ça.
Conte de la plaine et des bois semblera écrit dans un registre mineur pour qui n’y lira que le périple d’un créateur de dessins animés, d’un jeune garçon et d’un chien qui ne doit pas mourir sans amour. Pourtant, l’épisode déclencheur de la vocation de vieil homme est bien un acte de barbarie, perpétré dans son enfance contre son chien, et qui le propulsera dans un monde féérique, autant par les personnages qu’il inventera et mettra en scène, que par l’illusion d’être utile, de protéger ses « millions d’enfants ». Devenu un vieil homme, il découvre la précarité de son illusion et, de plain-pied dans la réalité, échouera à en nourrir un seul. Encore que.
Avec “tous lire”,  j’ai expliqué le sens de ma démarche : les contes de fées, comme les romans dont ils sont le préambule, d’autant plus qu’ils se situent dans un ailleurs, nous aident à affronter le pire et à donner le meilleur. Le reste me semble plus divertissement que littérature.

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Petites manies, et grande perte

Dès l’âge de huit ans, j’ai aimé taper à la machine à écrire. Je n’ai cessé de les collectionner, jusqu’à mon premier ordinateur, un Amstrad vendu avec son imprimante – une révolution, alors. Quel plaisir de pouvoir corriger son texte sans tout ressaisir ! Ensuite, mon premier Mac : un Mac 128, offert par une cliente qui n’en avait pas l’usage (une disquette pour charger le système, une autre pour charger Word, qui pesait en tout et pour tout ses 500 Ko, une dernière pour enregistrer son document). Avec mon premier portable, découverte de la vie d’écrivain nomade : ne plus être cantonné dans son bureau, distinguer enfin l’écriture travail de l’écriture passion. Avec le MacBook Air (le premier modèle, je n’ai pas su attendre), je me suis mis à écrire partout, à tout bout de champ : dans une salle d’attente, sur une banquette du métro, à une terrasse, contre le lit d’une de mes filles qui peinait à s’endormir (cette extrême mobilité m’a amené à me consacrer pour quelques minutes à la réécriture d’un ou deux paragraphes, pris souvent au hasard, ce qui a changé mon regard sur mon travail, comme si cette perspective inédite réclamait la justification de ces passages et, de là, du tout). Avec le tout dernier, réactif (prendre une note sans attendre), lumineux (enfin écrire dans son jardin quand il ne pleuvine pas) et endurant (dix heures avec juste la sauvegarde permanente en WiFi), j’avais l’outil idéal en main.
Mais, outre ces aspects pratiques, j’ai développé un rapport singulier avec l’écran. Certains écrivent debout ou se relisent à haute voix ; aussitôt l’écran levé, je suis déconnecté du reste du monde : il n’y a plus que ce livre qui compte. Ouvrir le capot, c’est comme rejoindre ma tour d’ivoire, ou laisser tomber le masque : je suis tout entier dans l’écriture.

Vulnérable

Pourquoi tous ces mots sur mes petites manies ? Parce que j’en mesure le grand manque : le 18 mai, quelqu’un est entré chez moi, une minute ou deux, et a dérobé cet ordinateur que j’avais laissé en évidence, puisque j’étais dans une autre pièce…
Maniaque des sauvegardes (l’Amstrad s’éteignait inopinément plusieurs fois par jour), je n’ai rien perdu de mes textes. J’ai juste perdu mon outil d’écriture – et, avec lui, de mon entrain, de mon allant, de la joie d’ajouter une page.
Alors, certes, j’ai accès à d’autres postes de travail. Et je passe, effectivement, d’un ordinateur à l’autre, et même, comme actuellement, à une tablette d’emprunt. Je continue d’écrire, un peu. Seulement, je suis dans un costume trop étroit et qui a l’odeur d’un autre. Certes, à force de concentration, les paragraphes s’additionnent, mais ce n’est pas ça. J’ai le sentiment de produire du brouillon, du provisoire, et j’attends d’y revenir avec mon nouveau portable.
Tiens, oui : pourquoi ne pas nous en avoir racheté un autre ?
Bon, les 10 000 exemplaires du Vaisseau ardent ont produit une année de loyer, ce qui n’est déjà pas si mal quand on se penche sur l’économie de l’écrivain. Mais, reste l’assurance. Laquelle prévoit les intrusions clandestines. J’ai donc fourni le rapport de police, le plan et les photos du trajet éclair du voleur, la vue évidente du matériel volé du bout du couloir, rappelé mon ancienneté d’au moins vingt années sans sinistre, et l’activité exercée avec cet ordinateur.
Oui, mais… Si je mentais ?

Négligeable

Le service technique de mon assureur pense que je suis sincère et a remis un avis favorable ; après un mois de délibération, la direction, qui tranche en dernier ressort, a jugé que non. Indemnités refusées.

Un voleur m’a fait mesurer combien j’étais vulnérable, un assureur combien j’étais négligeable.
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Mon chat aussi est concerné…

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