La sortie en librairie de Conte de la plaine et des bois est saluée ce jour par la belle critique du cafardsathome (qui se souvient avoir été « littéralement ensorcelé” par Le Vaisseau ardent) , qui commente ainsi la rencontre entre Manu, son chien et le vieil homme :

Entre balade, discussions à l’emporte-pièce et raisonnements de tous les jours, se dégage un dessein plus grand, qui nous dépasse tous, des pistes pour dégager le sens de la vie, de nos vies. Initiatique, ésotérique et hautement symbolique parfois, ce roman au détour de certaines situations et de certaines phrases échangées font pencher le récit dans la métaphysique : le poids des ans et le parcours de vie effectué, les regrets et remords qui peuvent jalonner certaines existences, les souvenirs bons et mauvais, le passage vers l’au-delà / l’après-vie qui nous attend tous… Sans pathos, ni lourdeurs, simplement par le verbe et l’imaginaire collectif, Jean-Claude Marguerite se révèle une fois de plus être un peintre hors pair de l’humanité, de ses affres et de ses petits bonheurs cumulés.

Et de conclure :

Ce Conte de la plaine et des bois ne vous laissera pas indemne, moi-même j’ai été sacrément secoué par la conclusion de cette petite pépite, cette fiction qui rejoint notre réalité partagée. La lecture est fluide, rapide, enivrante et procure attendrissement, émerveillement mais aussi une douce mélancolie qui envahit le cœur et l’âme. Une sacrée expérience que je vous convie à vivre au plus vite. Ce livre est une perle incontournable et un classique en puissance.

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