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Conte de la plaine et des bois : “éloge de la rencontre fortuite”

Pour Les Lectures de Pampoune, Conte de la plaine et des bois « se présente d’emblée comme un roman très loin de tout ce que l’on peut connaître… »

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’écriture pleine de poésie de l’auteur qui sait embarquer son lecteur dans l’univers qu’il décrit et qui ne peut laisser indifférent. Avec des personnages très forts et un cadre étonnant, ce roman à l’intrigue sous-jacente se lit comme une longue poésie et un éloge de la rencontre fortuite. Un livre à découvrir !

Et de conclure :

Jean-Claude Marguerite est un auteur à suivre et dont j’espère bien pouvoir lire bientôt d’autres textes.

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Conte de la plaine : “un écrit pour la beauté”

Première recension de Conte de la plaine et des bois (à paraître en septembre), par Les mots de nanet… Quelques extraits :

Entre conte et expérience de vie, ce livre m’a emporté au-delà des mots sublimes de l’auteur, dans un voyage onirique.

La nature devient un personnage primordial, le quatrième acteur de ce court roman. Elle est magnifiée par les descriptions, se veut joueuse lorsqu’elle éloigne les héros de leurs sentes, bruyante par les cris et échanges des oiseaux, riche par ses couleurs automnales…

Je terminerai par un petit mot sur les trois parties du texte. L’auteur s’amuse des mots et pousse son jeu à changer de narration, dans la partie centrale. C’est très agréable. Un peu comme un essai, un écrit pour la beauté avec des thèmes imposés.
Trois fins sont proposées, avec la vision de chacun des personnages. Je n’ai pas eu de préférence, et je crois que l’une d’elles m’aurait manqué, si l’auteur s’était contenté d’une seule.

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Ailleurs, c’est ici et maintenant

Bien trop souvent depuis l’ouverture de ce blog, j’ai eu l’occasion d’évoquer les tragédies sanglantes qui semblent se multiplier dans le pays – et un peu partout.
Lorsque j’ai écrit la nouvelle Le Fou de Dieu, je faisais référence aux propos du curé de mon enfance, un tel fou ne pouvant être que bon. En l’occurrence, mon personnage s’est détaché de Dieu, mais pas de Sa folie.
Fou de Dieu, aujourd’hui, ne qualifie plus que les fanatiques terroristes, stigmatisant ainsi que le pire côtoie le meilleur dans l’homme. L’histoire se déroule dans les tranchées de Verdun (entre deux assauts, mon personnage se voit écrivain), parce qu’il était clair, alors, que l’homme avait atteint le paroxysme de la barbarie, que plus jamais l’on ne reverrait ça.
Conte de la plaine et des bois semblera écrit dans un registre mineur pour qui n’y lira que le périple d’un créateur de dessins animés, d’un jeune garçon et d’un chien qui ne doit pas mourir sans amour. Pourtant, l’épisode déclencheur de la vocation de vieil homme est bien un acte de barbarie, perpétré dans son enfance contre son chien, et qui le propulsera dans un monde féérique, autant par les personnages qu’il inventera et mettra en scène, que par l’illusion d’être utile, de protéger ses « millions d’enfants ». Devenu un vieil homme, il découvre la précarité de son illusion et, de plain-pied dans la réalité, échouera à en nourrir un seul. Encore que.
Avec “tous lire”,  j’ai expliqué le sens de ma démarche : les contes de fées, comme les romans dont ils sont le préambule, d’autant plus qu’ils se situent dans un ailleurs, nous aident à affronter le pire et à donner le meilleur. Le reste me semble plus divertissement que littérature.

Twitt160715#Nice

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