littérature et photographie

Catégorie : Littérature (Page 7 of 18)

La Vaisseau ardent, une “acmé littéraire” ?

Julie Proust Tanguy l’affirme dans La Légende du drapeau noir, ouvrage de référence sur l’imaginaire et la piraterie (que je découvre trois ans après sa parution).

« Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite, on peut le lire comme une coupe transversale et fascinante de la piraterie, une fresque qui, non contente de s’approprier le moindre aspect du mythe, le sublime. »

Sur un peu plus de deux pages, la spécialiste de la gent noire compare ce roman à un :

« Never Land concentrant la légende pirate, ses facettes fondatrices, ses filiations, ses déformations et ses héritages. »

Avant de conclure :

« Ce sont ici les pirates qui, dans cette œuvre palimpseste où le temps se cristallise, voguent entre Histoire et mythe, entre utopie enfantine et réalisme adulte. Cette fresque de la « gent noire », imprégnée des réflexions de Gilles Lapouge, arrime ensemble toutes les facettes de l’archétype et les transcende. C’est à se demander s’il est encore possible d’écrire un roman de la flibuste après une telle acmé littéraire… »

La légende du drapeau noir

Un roman ambitieux

Pour Boudicca, de Biblioscome , Le Vaisseau ardent est…

« un roman ambitieux et habilement construit qui nous entraîne au cœur d’une formidable légende maritime. »

Même si le roman lui semble trop long, la blogueuse estime que…

« Jean-Claude Marguerite s’est lancé ici dans un véritable travail d’orfèvre et s’amuse à imbriquer des récits dans des récits et à constamment laisser planer le doute quant à l’épaisseur de la frontière séparant le réel du fantastique. »

« Parce que pour se lancer dans l’écriture d’un ouvrage aussi considérable tout en respectant une structure narrative aussi complexe, il faut quand même avoir du courage. Et de l’imagination, chose que Jean-Claude Marguerite possède en abondance. L’auteur nous propose ainsi une très belle réflexion sur l’âge de l’enfance, la mémoire mais aussi le travail de l’historien ou encore l’importance des mythes. »

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Personnages d’enfants

« J’ai l’impression de passer ma vie à écrire / dire que c’est très dur d’écrire de bons personnages d’enfants. Et c’est vrai. C’est le seul point pour lequel je lève mon chapeau au livre Le Vaisseau Ardent de Jean-Claude Marguerite (seulement pour les deux gosses du début, cela dit). »

nous dit Une place à soi, à propos de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

Et le prochain roman sera…

Voici une photo qui propose deux indices pour évoquer la parution de mon prochain roman.

Indice numéro 1 : le décor.
Indice numéro 2 : la date de parution.

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Un texte (assez court) entamé pendant une période de pause avant la relecture finale du Vaisseau ardent, épuré au fil des ans, qui conte le périple accidentel d’un artiste qui a consacré sa vie à l’imaginaire… Outre ce vieil homme, il y sera également question d’un enfant et d’un chien (sans oublier un écureuil).

Levez l’ancre, larguez les amarres!

Pour Neko in wonderland, Le Vaisseau ardent, une lecture originale et envoûtante.

Levez l’ancre, larguez les amarres ! Partez ! Et surtout, laissez-vous porter, ne soyez pas impatient : vous devrez accepter de ne pas tout comprendre, surtout au début. Ne soyez pas effrayé par la taille du livre : les lignes et les pages défileront plus vite que vous ne pourriez le penser. En effet, l’auteur varie les narrateurs, les points de vue et les types de narration avec un style terriblement efficace. La langue, aussi, est très travaillée : l’auteur joue avec les mots et les manie d’une façon remarquable.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Le Vaisseau Ardent: une mythologie spectaculaire…

Ma lecture a été très intense : (Jean-Claude Marguerite) m’a renvoyé à une époque où j’aurais donné tout ce que j’avais pour pouvoir aller courir les mers, j’ai été prise également par tous ces récits de piraterie, tous plus captivants les uns que les autres, et la psychologie des personnages n’a pas été négligée le moins du monde. Ils ont tous une particularité, des points forts et des faiblesses, une raison de se jeter dans l’aventure… Tous sont uniques et intéressants !

Le Chat du Cheshire aura mis du temps à lire Le Vaisseau ardent, mais en resort tout sourire.

Le Vaisseau Ardent est sans nul doute l’un des livres que j’aurais le plus tardé à finir ! Non pas parce qu’il est mauvais ou mal écrit. Non c’est plutôt qu’avec ses 1562 pages, il faut pouvoir s’y plonger. Et c’est en plus un livre très dense, très profond, avec une histoire gigantesque qu’il faut pouvoir assimiler.

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Actualiser Perrault…

Pour ”tous lire”, j’ai adapté de nombreux contes à destination d’enfants qui rencontrent de grandes difficultés dans l’apprentissage de la lecture. Grâce à eux, j’ai redécouvert Charles Perrault, que je croyais connaître. Je me suis souvenu que lorsque j’ai souhaité le lire à mes filles, je m’étais heurté à une langue trop ardue, peinant à comprendre certains mots, déconcerté par des expressions. Après avoir réécrit Cendrillon et Le Petit Poucet pour la collection PREMIERS CONTES, je me suis replongé dans ces textes pour les dépoussiérer et proposer Les Contes de ma mère l’Oie, en français d’aujourd’hui destiné à tous.

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Voici un extrait de la post-face :

Pourquoi « actualiser » Perrault ? Voilà la question qui s’est posée vers le milieu du XIXe siècle : la langue avait évolué en cent cinquante ans, trop pour continuer à s’adresser au plus grand nombre. Certes, le texte restait beau en lui-même, et apprécié de certains amateurs pour qui ses archaïsmes constituaient autant de régals. Mais, sans cette modernisation des « Contes de ma mère l’Oye », connaîtrions-nous « Le Petit Chaperon rouge » ou « La Belle au bois dormant » autrement que signés des frères Grimm ?

Au début du XXe siècle, une nouvelle édition en a été établie, calquée sur la précédente, laquelle avait éludé certaines « moralités », mais expliquait déjà en note en bas de page quelques termes surannés. Cette version figure au catalogue de nombre d’éditeurs – dans une langue qui accuse donc à nouveau cent cinquante ans (et plus…).

Hollywood ne cesse de s’inspirer des contes de fées, quitte à les dénaturer pour les plier aux exigences de son commerce : c’est là un indice sur l’importance de ces textes, la puissance de leur imaginaire et la fragilité de notre patrimoine. Ils sont l’héritage d’une longue tradition orale, et par là se trouvent ancrés dans notre imaginaire collectif. Ils sont indispensables à notre éveil, à l’apprentissage du monde et à la maîtrise de nos peurs. Ils forment encore la porte des bibliothèques, et sont l’un des piliers de l’imaginaire littéraire.

À l’heure où l’industrie du divertissement empiète sur notre temps de lecture, n’oublions pas Perrault. Avec lui, le Petit Chaperon rouge n’est pas sauvé par les chasseurs, la Belle au bois dormant encourt un plus grand risque en compagnie de sa belle-mère qu’à se piquer le doigt… L’imaginaire littéraire est un arbre charmant aux ramages fluctuants, mais l’arbre dépérit si l’on néglige ses racines.

Roman trop long, personnages trop minces

Voici une (très) longue critique du Vaisseau ardent sur Babelio pour dire que ce roman est trop long (et les personnages bien minces ?). La conclusion modère le propos, du moins dans cet extrait :

En conclusion, certains aiment ce roman pour les mêmes raisons que d’autres n’aiment pas : les longueurs, qui apportent de l’épaisseur (dans tout les sens du terme) mais qui peuvent en perdre plus d’un (…)

(Pour ma part, je n’ai aucun scrupule à abandonner un roman à la vingtième ou centième page, quel qu’il soit, et je reste intrigué par ceux qui s’imposent des lectures laborieuses, d’autant pour se plaindre de n’y avoir trouvé nul plaisir.)

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

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