littérature et photographie

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Où suis-je né, dernière visite

Après un peu plus de quatre années à poursuivre une série comme Où suis-je né, désormais? il devrait arriver un moment où je me dise « Bon, ça y est. Cette fois, j’ ai vraiment traité le sujet. » Et, de fait, l’idée revient régulièrement depuis un an. Prendre mon appareil pour faire un nouveau tour du bourg en flânerie attentive (deux heures en prenant son temps) n’a rien de réellement motivant. Je le fais quand même, mais vite fait. Ai-je tort ?

En bon Normand, je répondrais oui et non. Il arrive qu’en me forçant, je trouve une lumière qui renouvelle le sujet. Cette fois, ça n’a pas été le cas. J’ai bien fait une telle sortie thématique (trente minutes maxi), mais je n’en ai rapporté rien de bon. En revanche, en allant au pain… Et, ensuite, en m’arrêtant au cimetière dix minutes avant de rentrer chez moi…

Pendant un mois, je me suis imposé à ne sortir qu’avec une optique « normale », sur un tout petit boîtier, un ensemble qui entre dans une grande poche. Depuis une semaine, j’ai monté un 35 mm sur un plein format (ça reste compact, mais c’est deux fois plus lourd et encombrant). Ce petit grand angle n’est pas mon objectif favori, mais il aiguise autrement le regard.

Ça fait longtemps que je tourne autour de cette signalétique, enfin le bon éclairage!
Mur du cimetière, là où j’ai arrêté la voiture. Combien de fois suis-je passé là sans remarquer cette perspective?
L’entrée du cimetière, côté parking (celui de l’usine voisine).

Derniers ciels

Dernières images du ciel par ma fenêtre, avant déménagement. Peut-être pas les «meilleures», mais assez représentatives de ces ciels que j’entrapercevais incidemment par le vasistas de mon bureau. Combien de fois je me suis élancé pour enregistrer une configuration capricieuse entre nuages, soleil couchant, lignes aériennes et vols d’oiseaux…
Robert Hainard disait que la chose la plus piégeante à dessiner, à égalité avec les escargots dont la lenteur estompe l’idée de mouvement, ce sont les nuages. On regarde, on dessine de mémoire, on relève les yeux pour découvrir que la disposition de toutes choses a changé.
Malgré ce précieux avertissement, je m’y suis laissé prendre plus d’une fois. 

En lien avec ce projet La tête dans les nuages (série photographique), qui m’a convaincu de reprendre la photo.

Sur la route, again

Je pensais avoir épuisé le sujet, mais j’ai tourné autour des éoliennes d’Argentan avec mon plus simple équipement. Un Sony 6000 sur lequel j’ai monté une optique entièrement manuelle et compacte (Pergear 35mm f1.6, l’équivalent d’une focale «normale»). J’avais tellement l’impression de me retrouver avec mon Leica M2 que j’ai cédé plusieurs fois au réflexe de réarmer pour avancer le film ! Quel bonheur.

Éolienne sur la route d’Argentan (juillet 2022)

La tête dans les nuages (série photographique)

En quête d’émerveillement, j’ai la tête dans les nuages, au sens photographique du terme. Je ne sors plus sans emporter de quoi voler un coin de ciel bleu. Ainsi, en allant chercher du pain…

Vous pouvez me suivre sur Instagram.

Ce qui est remarquable, c’est l’évolution extrêmement rapide du ciel. Le temps de faire vingt mètres, la disposition n’est plus la même, ni la netteté des traces des réacteurs. Voici deux autres images, qui ont précédé de peu celle-ci : les croix évoluent, le petit nuage également.

Affiches : la rébellion n’est pas morte

Mes rares fréquentations du métro parisien ne suffisent probablement pas à expliquer pas mon désintérêt pour ses affiches, et leurs énigmes. Preuve en est le plaisir ressenti d’être interpellé non pas par le regard d’une passante, mais par cet œil et ce demi-sourire qui ont survécu aux déchirures, et qui m’invitent à m’arrêter, à prendre du retard sur mon rendez-vous, à témoigner que malgré les apparences la rébellion n’est pas morte : la publicité se lézarde, ses stéréotypes bricolés s’évadent. Parisiens, vous n’êtes plus seul dans le métro !

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Du temps ! Donnez moi du temps !!!

Désolé de laisser ce blog inactif depuis des mois… Les rares fois où je m’aventure encore dans le dédale des couloirs du métro parisien, j’ai si peu de temps que je ne photographie presque plus… J’ai bien récolté quelques images pittoresques, mais rien qui sorte de l’anecdotique.

En revanche, je puis vous signaler la sortie du mon roman, Le Vaisseau ardent, en eBook (2 tomes à 6,99€, sans DRM).
Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien

Série

Ce qui m’a incité à m’intéresser aux altérations des affiches du métro, ce sont les « mutilations » à répétition. La première fois, elles concernaient Roland Barthes, ce qui faisait particulièrement sens…
Voici peu, un inconnu (je ne sais plus de quelle publicité il s’agissait) a fait les frais d’une telle opération – mais avec des résultats divers… Continue reading

Faut choisir…

{edit} Il semble que la publication d’une photo sans commentaire échappe aux robots. Donc voici un commentaire qui ne sert à rien qu’aux robots.
« Bonjour Rob' »
*** (4 jours plus tard…)
Preuve par l’image, l’ami rob’ vient enfin de me signaler cette actualité…
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