littérature et photographie

Catégorie : Littérature (Page 4 of 18)

En dédicace au Salon du livre

Je serai au Salon du livre de Paris, le vendredi 24 mars en fin d’après-midi et le samedi 25 mars de 14 h à 18 h au stand des Indés de l’imaginaire, pour dédicacer mon dernier roman Conte de la plaine et des bois, dont Libération a dit :

Fantastique balade dans des bois hostiles et familiers, sensible revisitation de l’enfance perdue qui a souvent laissé en chacun de soi un Dick aimé.

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Gros coup de cœur pour Le Vaisseau ardent

On parle toujours du Vaisseau ardent, et cette fois on en parle vraiment, puisque c’est dans le cadre de l’émission radio de littérature jeunesse L’oiseau délire (sur Principe Actif 102.4 FM) consacrée aux pirates, que Annie, Gwen et Charlotte  partagent leur « gros coup de cœur » pour ce roman paru en 2010 et disponible en Folio et eBook.

En exergue de la page consacrée à cette émission, sur le site , cette citation :

« Encore une fois, marin stupide, tu perds et meurs d’être cupide.
La chance n’est pas pour les pirates, j’en suis le pire, et je m’en flatte !
Grands capitaines, marchands, bedeaux :
tous veulent y croire, et tombent de haut.
Un peu d’or et la raison choit ; c’est la même chose chaque fois. »

[Le Vaisseau ardent – Jean-Claude Marguerite]

Le Vaisseau ardent (couvertures Folio et ebook)

Le Vaisseau ardent (Folio et ebook)

Conte de la plaine : un roman singulièrement inclassable

Pour Chloé Mosimann, de la librairie Payot (Lausanne), “tour à tour cryptique, subtil et éclairant, Conte de la plaine et des bois est un roman singulièrement inclassable.” 

Jean-Claude Marguerite y développe un superbe style nature writing à la frontière du merveilleux pour nous parler de la nécessité de continuer à rêver, passée l’enfance et ses espoirs fous.

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Le présentation du roman :

“Jusqu’à la fin, on ne connaîtra pas son nom. Ce pourrait être n’importe qui, le lecteur y compris, cet homme au crépuscule de sa vie, un homme qui a bâti un empire germé sur le terreau de ses rêves d’enfant. De retour sur les vertes terres vallonnées qui l’ont vu naître et dont il est désormais le propriétaire à défaut d’en être encore l’arpenteur, l’homme est réveillé un soir par des aboiements. Ce son, il le connaît bien : c’est la voix de son chien Dick, le compagnon indéfectible des épopées de son enfance, un chien adoré puis mort tragiquement soixante années plus tôt. Suivant l’irrésistible appel de son passé, marchant dans les pas de l’enfant qu’il était, le vieil homme se lance sur la piste de son fidèle acolyte, par-delà la plaine et les bois. Il sera rejoint dans sa quête par deux compagnons d’aventure dans lesquels il se reconnaîtra, à deux époques différentes de sa propre vie, et découvrira à travers leurs yeux une chose essentielle derrière laquelle il courait sans le savoir vraiment.”

Chloé Mosimann

16″ 58′ sur Conte de la plaine et des bois…

C’est une longue recension que Nebal,  à lire ici et à écouter là consacre au « petit » roman Conte de la plaine et des bois, dans lequel il voit d’ailleurs davantage une fable qu’un conte, en marge de l’imaginaire et du nature writing, et à l’ombre du Vaisseau ardent (qui nargue Nebal du haut de sa PAL).

Et si le Conte de la plaine et des bois, qu’on le veuille ou non – la quatrième de couverture n’aide pas, donc –, peut tout d’abord sembler peiner à exister sous l’ombre écrasante des dix-huit années d’écriture du monumental Vaisseau ardent, il n’en acquiert en définitive que davantage le poli d’une miniature conçue avec tendresse et attention, d’une « petite chose » pourtant aussi soignée, et qui a bien le droit d’exister pour elle-même.

Après une étude approfondie  (une minute de commentaire pour dix pages), Nebal rejoint assez celui émis par Frédérique Roussel dans Libération :

Je ne sais pas si le livre restera ; mais je crois savoir qu’il est chargé de quelque chose de pleinement signifiant – à la manière de ces souvenirs de tout un chacun, qui pourraient passer pour anodins au regard d’un monde qui bouge sans cesse et peut-être de plus en plus vite, mais qui, pour ceux qui les vivent, puis peut-être les cultivent, sont bien davantage porteurs d’émotion et de sens que tous les grands drames de l’histoire en marche.

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Conte de la plaine : fantastique balade

Frédérique Roussel, pour next.liberation, signe une belle recension de  Conte de la plaine et des bois, rencontre entre un vieux monsieur et un jeune garçon  :

Leur périple dure des heures dans une nature qu’à 13 ans, l’homme parcourait les yeux fermés avec Dick, la rivière, l’orme, la vallée, coussins verts, blocs calcaires…

Et de conclure…

Fantastique balade dans des bois hostiles et familiers, sensible revisitation de l’enfance perdue qui a souvent laissé en chacun de soi un Dick aimé.

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… après avoir cité cet extrait :

«Mes lèvres s’étaient crispées. Certes, j’étais préparé à la déconvenue – à mon âge, nul besoin de revenir sur les lieux de son enfance pour apprendre la traîtrise de la mémoire, qui écarte tel épisode et refaçonne tel autre, selon d’obscurs caprices, et nous laisse pantois après s’être bien moqué de nous.»

Conte de la plaine : un livre qui fait du bien

Nouvelle présentation sur YouTube du roman Conte de la plaine et des bois par Il était une fois Perseneige, qui a songé à Pascal Quignard (Tous les matins du monde) et apprécie :

« le parcours rétrospectif du vieux monsieur, qui revient à des choses qu’il avait oubliées et qui pourtant ont toujours été présentes en lui« . Bref, « un livre parfait pour l’automne… Un livre qui fait du bien »

(ce qui me semble être l’un des plus beaux compliments qu’on puisse faire à propos d’un roman).

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Conte de la plaine : retrouver son âme d’enfant

Pour NokomisM, de Phenix-Web, Conte de la plaine et des bois est non seulement une « histoire qui nous prouve que parfois, le merveilleux se trouve juste derrière la porte… », mais qui pose des « questions qui resteront sans réponses, mais auxquelles le lecteur réfléchit, lui aussi, au fil des pages. »

« On frôle le fantastique à certains moments sans jamais vraiment sortir de la réalité. Tout comme ce vieil homme, on se demande, on s’interroge. Qui est vraiment Albert, le compagnon d’un gamin perdu ou la réincarnation du chien de son enfance ? Mister Kreekle, personnage fétiche de ce créateur d’histoires, n’aurait-il pas transmis un peu de son pouvoir à celui qui l’a fait naître à l’écran ? Et ce jeune garçon pour lequel tout est encore possible, ne serait-il pas celui que le vieil homme souhaiterait tant retrouver, lui qui ne peut aujourd’hui vivre que les conséquences des choix qu’il a faits par le passé ? »

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Bob Morane muselle Trump

Conte de la plaine et des bois figure dans la sélection du prix Bob Morane. Certes, pas de quoi rivaliser avec les élections américaines, ce 9/11… Bien que, plus que jamais la démocratie semble avoir besoin de superhéros pour la sauver de la légèreté des urnes.

Eh puis, parler d’un créateur de dessins animés, c’est parler des motivations, des efforts et des dérives de ceux qui s’emploient à nous donner un peu de bonheur.

Donner du bonheur,  ça pourrait faire un beau programme… Mais, ne rêvons pas, Conte de la plaine et des bois est étiqueté « imaginaire ».

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