« L’aventure jusqu’aux confins du monde… », dit mon éditeur, « … et au-delà.»
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Demain, paraît Le Vaisseau ardent, mon premier roman (Denoël).
Voilà le genre de vision qui me fait aimer le métro : il y a des créatures étranges partout sur les murs – qui nous regardent sans vergogne, dissimulées par le mimétisme de leurs encrages, puis qui vaquent à leurs occupations ordinaires, non sans nous avoir adressé quelques grimaces…
- « Et alors, une espèce d’objet littéraire non identifié, Le Vaisseau ardent de Jean-Claude Marguerite, chez Denoël. C’est un livre à la Stevenson. Un premier livre. Et je peux dire qu’il a réussi son coup, Jean-Claude Marguerite. »
- Franz-Olivier Giesbert, présentant son dernier coup de cœur à sa dernière émission Vous aurez le dernier mot…
ou : l’aventure s’arrête ici.
Mais non, elle commence à peine…
Dans une semaine, paraît Le Vaisseau ardent. Ici, une bande annonce, là un site pour en suivre l’actualité.
Combien de fois je me laisse attirer par un fragment d’affiche, distinguant clairement un sujet (ici, une femme qui se recoiffe), mais à présent que j’écris cette légende, j’en vois d’autres (ici, occultant en partie le soleil, un nuage qui sculpte une femme qui se recoiffe).
No comment (quoi que…).
Si j’osais un mauvais jeu de mots, je dirais que ça déménage ; mais non, je ne dirai rien.
Et on est tout content. Et on garde la pose. Souriez.